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Après la publication hier de cet article, qui a fait l'objet de nombreux commentaires indignés (merci à mes aimables correspondants) auxquels j'ai répondu de manière détaillée, j'ai trouvé sur internet un article de blog qui va dans le bon sens et apporte de l'eau et des informations à mon moulin, et aux ruisseaux que nous aimons, aussi je vous donne le lien vers ce site qui contient bien d'autres articles à propos de la nature et de l'approche de l'environnement et peuvent aider dans la démarche de découverte.
N'hésitez pas à en visionner les vidéos, j'en ai vu une belle sur les fleurs du printemps.
https://www.lespritnature.com/dechets-dans-la-nature/
Le salopiaud*** !
S'il me lit, ce qui m'étonnerait, il se reconnaîtra. Figurez-vous que l'autre matin je remontais à VTT le joli sentier caillouteux du bois de Monchauvoise à Autun, lequel suit le cours d'un torrent poétiquement dit ruisseau de la Fée, quand un peu avant d'arriver à la D680, route du Creusot, je suis tombé sur un triste (mais pas rare) spectacle. Un salopiaud, sans doute à l'aide d'une voiture, avait jeté dans le bas-côté plusieurs sacs poubelles contenant des dizaines de bouteilles en verre. D'autres déchets traînaient un peu plus loin.
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C'est d'autant plus incompréhensible que le parking proche de la D680 est équipé de grandes poubelles et que quelques kilomètres plus bas se trouve la déchetterie de l'intercommunalité.
J'ai déjà évoqué ici ce type de problèmes traduisant une forte et inquiétante incivilité susceptible d'être à la base de méfaits encore plus graves. Mais déjà ces faits sont intolérables, à l'époque où l'avenir même de la planète et de l'humanité sont menacés par la terrible dégradation de l'environnement.
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Fustiger ce genre d'attitude ne suffit pas.
Il faut aussi rappeler que depuis le décret du 25 mars 2015, jeter des ordures, des déchets des déjections, des matériaux divers, des liquides insalubres dans la nature comme sur la voie publique, est passible d'une amende de 450 euros au lieu de 150 euros précédemment (lu sur le site "vacances-vertes"). Il s'agit d'amendes maximales (mais augmentées en cas d'utilisation d'un véhicule) et dans ce cas comme dans l'autre, la sanction me paraît insuffisante. Je verrai bien les amendes remplacées par des peines d'intérêt général, un travail de plusieurs jours au service de la collectivité qui pourrait être par exemple la résorption des décharges sauvages qui subsistent ici ou là ou la collecte des crottes de chiens qui envahissent toujours nos trottoirs, travail peu ragoûtant que doivent accomplir les agents municipaux.
Du reste il faut savoir que les amendes évoquées ne concernent pas seulement ce type de dépôt sauvage, mais aussi un simple abandon de mégot, papier de bonbon, chewing-gum, ou un simple pipi sur la voie publique.
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Quant au salopiaud, si un jour je le prends en flagrant délit, ses oreilles risquent de surchauffer... Et j'ai toujours l'appareil photo à portée de main pour photographier une plaque minéralogique. Sans états d'âme.
*** ou salopiau ou salopiot
