
A l'abbaye de Vauclair dans l'Aisne, à la lisière de la forêt du même nom, le jardin de plantes médicinales (conçu par le père Courtois) nous a offert le spectacle de superbes papillons peu farouches butinant les grandes fleurs d'échinacée pourpre.
Grands papillons qui bien qu'un peu défraîchis, ayant perdu un peu de leurs fines écailles, ne pouvaient que ravir l'oeil. Par contre l'entomologiste ne les identifie pas aisément car plusieurs de la même famille – nymphalidés pour l'espèce photographiée - se ressemblent beaucoup et il y a de petites variations et aberrations dans la même espèce.
Si j'ai pensé au fameux Tabac d'Espagne, ainsi nommé à cause de sa chaude couleur principale, la confusion est possible avec les différents Nacrés ou encore le Petit Collier argenté d'autant plus que plusieurs papillons de ce type, comme le Tabac d'Espagne, sont les imagos de chenilles se nourrissant de feuilles de violettes, les œufs étant pondus à proximité sur l'écorce des arbres et non directement sur la plante nourricière.
Je n'en dirai pas davantage mais j'ouvre les commentaires à l'entomologiste talentueux et érudit qui pourrait m'apporter quelque certitude ! Mes photos ayant de défaut de ne pas montrer le dessous des ailes, généralement riche d'enseignements… Mais allez donc retourner un lépidoptère vivant pour le photographier !
A noter que mon ami Marcel à qui j'avais envoyé la copie de l'article confirme que le papillon doit être Dryas Paphia c'est le nom latin du Tabac d'Espagne et il confirme aussi la difficulté de déterminer cette famille de lépidoptères, surtout sans pouvoir observer la face postérieure.