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Malgré l'abondance des sujets français qui se profilent, voici un dernier texte d'inspiration mexicaine que je vous livre après avoir failli l'oublier dans les profondeurs de mon ordi, bien qu'il ne date que du jour du départ vers la France. 
François d'Assise était un tel ami des animaux, qu'il considérait comme des frères, qu'il fut surnommé le saint aux oiseaux ; je pense donc qu'il aurait apprécié la scène, que j'ai observée le jour de Pâques, dans une église de México vouée à l'Esprit Saint, rue José Marti, où pendant l'office pascal était tolérée la présence d'un gros chien, ce qui n'est pas courant dans nos sanctuaires catholiques, même s'il existe des exceptions.
Il n'y a du reste, pour moi, rien de choquant à admettre, même lors des offices, ces créatures du Bon Dieu, à condition toutefois qu'elles se montrent bien élevées. Les propriétaires de chiens déplorent d'ailleurs que bien des lieux soient interdits à leurs compagnons à quatre pattes, ce qui leur complique fort la vie, et souvent sans raison.
Une exception existant à juste titre pour les chiens-guides d'aveugles ou d'handicapés, qui eux ont droit de cité quasiment partout, j'ai quand même observé que le beau labrador que j'ai photographié ne faisait pas partie de cette catégorie très particulière.
Eh bien non ! Il n'était pas porteur d'un harnais spécial mais d'un simple collier pour chien puissant et se comportait fort bien, quoique attirant les caresses d'une dame, ainsi distraite de la prière, se trouvant à la rangée voisine.
Cette présence ne semblait déranger personne dans cette belle église remarquablement décorée et surtout fleurie comme savent particulièrement bien y veiller les Mexicains, ce à longueur d'année.
N'étant pas, loin de là, bigot, j'ai même trouvé que paradoxalement un présence animale pouvait humaniser un tel lieu divin… bien qu'il s'agisse plutôt d'une « caninisation »
