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Au Mexique ou en France, deux pratiques différentes de la bici ou du vélo
"Bici" ou vélo, deux pratiques complètement différentes en France ou au Mexique

La pratique de la « bici » m'est devenue tellement quotidienne que j'en oublierais d'alimenter « ma rubrique du vélo » dont les articles même anciens sont pourtant parfois les plus lus de ce blog, par exemple celui évoquant l'ascension du fameux mont Ventoux... Toujours est-il que c'est le bon moment pour rouvrir cette page quand je vais passer d'une pratique du cyclisme à l'autre, ces pratiques s'avérant très différentes que je sois au Mexique comme actuellement, ou en France, et cela tient à de multiples raisons.

Toujours est-il que sur un an, et pour des périodes de longueur comparable, je fais exactement trois fois plus de kilomètres dans l'Hexagone que de l'autre côté de l'Atlantique pour un total annuel dépassant toujours largement les 5000 km alors que je ne gravis en France qu'un bon 21000 mètres de dénivelées cumulées pour plus de 35000 mètres en terre aztèque (ça représente quand même une trentaine de jolis cols alpins ou pyrénéens, soit plus d'un col par semaine).

Si en Bourgogne et de temps en temps près de la Méditerranée, sans parler des plaines de la France nordiste, j'utilise le plus souvent un vélo de route assez  léger et avec des pneus proches de ceux des coureurs, au Mexique c'est toujours un VTT suspendu plus lourd et à gros pneus (moins de rendement donc), matériel qu'impose l'état des routes parfois pavées, souvent un peu cabossées, barrées de" topes".

Si le plaisir de la découverte, le plaisir de s'oxygéner, le plaisir de s'imprégner de nouveaux sites, le plaisir de rouler parfois en compagnie, est comparable, si je rencontre d'un côté ou l'autre de l'océan de jolies grimpettes qui me donnent toujours du bonheur, la différence de climat (soleil chaud et surtout dur au Mexique dès le milieu de la matinée) est un paramètre à prendre en compte, tout ce que je viens de dire se traduisant par des performances bien différentes : en France, une longue sortie, même d'une centaine de kilomètres, se fait généralement à une moyenne bien supérieure à 20 km/h sauf si l'envie me prend de flâner. Au Mexique, sur 30 km, dépasser les 10 ou 12 km/h c'est déjà pas mal. Et une distance de 60 ou 70 km, classique en France, sera exceptionnelle dans la région très montagneuse de Cuernacava où le cumul des dénivelées peut être impressionnant, atteignant celles de grands cols français. Où le soleil peut plomber les performances alors que la fraîcheur des forêts bourguignonnes les favorisent.

Bien sûr le vélo dans les plaines côtières du Mexique changerait la donne.

Mais qu'importe, l'essentiel n'étant-il pas d'aller, avec un vélo, plus vite, plus loin, et aussi plus écologiquement qu'à pied, activité d'ailleurs admirable, en faisant fonctionner la magnifique machine qu'est le corps humain, une machine qui s'use avec l'âge... surtout si l'on ne s'en sert pas ! A noter que les performances indiquées paraîtront faiblardes sauf si l'on tient compte de l'âge canonique de l'auteur de ces lignes entré dans sa 8e décennie.

Pour illustrer cet article voici des images que les cyclistes devraient garder sur eux en cas de la nécessité, à l'étranger, de s'expliquer avec un vélociste, de Madrid à London et de México à New-York !

PS : Je compte bien continuer ma rubrique des "cols non répertoriés".

(à suivre)


 

Au Mexique ou en France, deux pratiques différentes de la bici ou du vélo
Tag(s) : #MA RUBRIQUE DU VELO, #Mexique, #Sport
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