
C'est un jardin de rêve où l'on pourrait imaginer des fêtes fastueuses, mais aussi des heures discrètes et romantiques, parmi les massifs et sous les ombrages périphériques...
De magnifiques perspectives sont offertes, du belvédère, quand des millions de fleurs bien ordonnées portent le regard jusqu'aux montagnes qui ferment l'horizon. Le marbre blanc des sculptures, éblouies par Phébus, contraste avec la fragilité des corolles ; les tracés géométriques mettent en évidence l'opposition des couleurs tandis que les miroirs d'eau reflètent les sombres silhouettes des cyprès qui caressent le ciel. Atmosphère, en début mars, de la chaleur estivale des environs de Florence ? Toujours est-il qu'on ne se lasse pas de cet espace au raffinement inouï, empreint d'une haute civilisation et qui de surcroît voisine avec la luxuriance tropicale où l'on plonge ensuite. Un Eden recomposé par l'homme. C'est peut-être l'un des espaces les plus réussis des Jardines de México, mais je n'en suis pas sûr, car bientôt, c'est un thème fort différent qui va à nouveau enflammer ma prose !
Toujours dans ces jardins créés en 2014 qui se trouvent à Jojutla dans le sud de l'état de Morelos au Mexique