Je vais vous proposer aujourd'hui une balade qui intéressera les internautes se plaisant à décortiquer les images, j'en connais quelques uns et ça me fait bien plaisir.
Il s'agit d'une promenade tranquille dans les rues pavées proches d'un grand axe, la route de Chalma à Cuernavaca, cette rue étant revêtue de macadam ce qui la rend roulante malgré quelques imperfections de la chaussée, alors que les rues pavées et résidentielles qui se trouvent à proximité secouent pas mal, tant le cycliste que les automobiles dites carros.
Ces rues pavées pour certaines sont privées, pour d'autres encore publiques, mais leur point commun est donc d'être revêtues de gros blocs de lave, car la lave est la pierre dure qui est la plus répandue dans la région. On l'extrait des montagnes proches. On en trouve dans tous les quartiers de la capitale de Morelos. De grosses pierres donc, mais ce n'est pas tout à fait l'ambiance de l'Enfer du Nord du Paris-Roubaix
Elles ne manquent pas de charme, et la rugosité de la chaussée d'une part leur évite d'être trop fréquentées, sinon par les riverains, d'autre part impose aux véhicules d'y rouler au pas. Ce qui est appréciable pour la promenade.
Ce ne sont généralement pas les maisons qui la bordent comme en France, mais les murs souvent hauts des jardins, murs parfois renforcés de fils de fer barbelé car face à une certaine insécurité, ou à une insécurité certaine, les Mexicains ont tendance à se barricader au maximum.
Cependant le climat et l'abondante végétation fleurie en améliorent l'aspect d'autant plus que, quand on s'y promène, les Mexicains plutôt aimables disent facilement bonjour (buenos dias) et échangent volontiers quelques mots, comme quoi on peut être méfiant ou prudent en posant du fil barbelé ou électrique autour de sa maison, et plutôt ouvert dans les relations humaines, même avec un inconnu.
Faut dire que dans le secteur, monté sur mon VTT, l'inconnu en question commence à être repéré. Il paraît même (c'est ce qu'on m'a raconté) qu'on m'a affublé d'un surnom très courant ici en rajoutant le diminutif « ito » à ma nationalité : ce qui donne que je suis le Francesito, ce qui veut dire le petit Français ! Sympathique non ?
Et pour conclure une chanson que vous en connaissez peut-être pas
mais qui évoque le sujet du jour
à écouter et à voir aussi sur YouTube : voici le lien