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Je renvoie à mes abonnés cet article car je l'ai complété avec un commentaire éclairé de Maryline qui est en phase avec mon propos et évoque son expérience en faveur de la nature. Elle est à imiter, merci à elle. Voir aussi les autres commentaires intéressants. Notamment le commentaire de Manou qui représente également un témoignage. Que les commentaires enrichissent un blog !
Si j'ai toujours envie de revenir, à Cuernavaca, au Parc écologique Chapultepec dont les eaux vives coulent dans une belle barranca c'est non seulement à cause du charme de ce lieu pédagogique, mais aussi parce que j'y trouve toujours une nouveauté à explorer. C'est un endroit qu'affectionnent aussi nos amis Jean-Claude et Danièle Danel qui ont retrouvé leur vallée de la Brêche en Picardie.
Dans ce jardin naturel à l'apparence forestière, les papillons abondent. Cependant, les gestionnaires du lieu ont fait mieux que de veiller à la biodiversité en créant au milieu du parc, à l'intérieur de la vaste volière, une serre aux papillons qui permet aux visiteurs de mieux observer, voire photographier les lépidoptères en quasi liberté, et aussi de découvrir les secrets de leurs métamorphoses, de l'oeuf à la chenille, à la chrysalide, et au papillon adulte.
Il reste qu'il n'est pas très facile de tirer le portrait de ces beaux insectes dont la serre recèle plusieurs espèces dont les fameux monarques migrateurs emblématiques du Mexique. Mais on y trouve aussi le papillon zèbre (Heliconius charitonia) ou encore un papillon tout orangé dont j'ai cherché le nom sur le net et qui ressemble à Dryas Iulia.
Cela a ravi l'ancien entomologiste qui reste en moi, même si au plan de la détermination des espèces, j'ai pas mal oublié...
QUE VIVENT LES HERBES FOLLES !
Mais les papillons demeureront pour nous tous de véritables fleurs volantes en voie de disparition dans bien des lieux. Apprendre à les connaître et à les aimer, c'est aussi contribuer à les protéger.
Ainsi je conseillerai à mes amis français et d'ailleurs, de laisser, au fond de leur jardins, croître les herbes folles sur quelques mètres carrés, et notamment les orties, et ils verront que la nature les récompensera en faisant voler, un beau jour, de fleur en fleur, les vanesses et autres piérides... Et même des machaons s'ils ne traitent pas chimiquement leurs plantations de carottes ou de fenouil!
Cet article je le dédie à mon vieil ami entomologiste Marcel qui de notre adolescence a su conserver une collection de papillons élaborée en ne faisant dans la nature que de modestes prélèvements, et non des massacres...
Mais ce n'est pas la chasse aux papillons de Brassens qui en fait disparaître les espèces, plutôt la régression des milieux sauvages et l'abus des pesticides sur les cultures.
Alors finalement, en dehors d'une meilleure qualité alimentaire, il y a beaucoup à attendre de l'agriculture biologique.
J'aime les papillons quand ils sont en liberté mais pas épinglés...C'est un beau billet que tu as écrit là. Je compte les papillons pour l’observatoire de sciences naturelles. Mon jardin est inscrit dans leur registre. Je fais donc attention à ce que je plante, j'ai un coin de friche et un autre où je laisse pousser les orties. L'ortie est la plante hôte de plusieurs papillons, j'ai de l'aneth, des scabieuses, de la carotte sauvage etc Dans les pelouses je laisse pâquerettes et violettes sauvages s'installer..Je fais mon compost, pas de pesticides, des points d'eau qui attirent également les libellules, je récupère l'eau de pluie. Bref je mets toutes les chances de mon côté pour attirer le plus possible de chenilles et de papillons.
Alors forcément ton article me ravit et les photos de papillons inconnus sous notre latitude sont belles ;-)
Merci l'ami! Protégeons la nature!
