Je lis dans l'édition numérique du Huffington Post, média associé au groupe Le Monde, que Donald Trump a, lors d'une interview, montré qu'il n'était plus prêt à aller jusqu'au bout du programme annoncé lors de la campagne électorale, reculades qui seraient donc destinées à rassurer les Américains après l'énoncé de bien des outrances qui avaient à juste titre révolté bien des gens dans le monde entier.
Ainsi il ne voudrait plus s'en prendre judiciairement à sa rivale Hillary Clinton, sur laquelle son jugement a curieusement évolué. Le mur infranchissable qu'il voulait construire avec le financement des Mexicains à la frontière est remplacé par quelques clôtures. Il met aussi des limites au renvoi annoncé des clandestins dans leur pays et l'abrogation du mariage homosexuel n'est plus vraiment à l'ordre du jour.
Cela, je me plais à le souligner, Mon Petit Journal l'avait prévu en souhaitant que certains propos du candidat resteraient à l'état de promesses et en imaginant que Trump tiendrait aussi compte de l'avis des plus sages.
Mais ne nous leurrons pas : le personnage soufflant le chaud et le froid reste particulièrement inquiétant et les humanistes, tout comme les vrais démocrates, ne peuvent pas en attendre grand chose de bon…
*** Je n'ai rien contre la petite souris née en 1928 mais son nom est devenu argotiquement parlant synonyme de personnage ridicule, de fumiste et de charlot...