L'évènement vu du Mexique, décalage horaire de 7 heures, c'est pourquoi je réagis tardivement...
La victoire de Donald Trump doit représenter, pour nous autres Français, si on regarde les chiffres, et si on regarde les sondages d'avant scrutin, un coup de semonce. Ce qui s'est produit chez nos amis américains peut aussi se produire chez nous, devient possible, dans une société qui jour après jour abandonne ses valeurs, quand certains candidats de droite à la future présidentielle française font des concessions à l'extrême-droite.
Mais revenons chez l'oncle Sam où les cow-boys semblent avoir gagné si les grands électeurs ne changent pas d'avis, ce qui est improbable, mais pas constitutionnellement impossible.
Car je terminerai quand même par des propos optimistes, faisant relativement confiance à la sagesse du peuple, et souhaitant une bonne chose aux Américains :
Elue, Hillary Clinton n'aurait sans doute pas appliqué son programme à la lettre, ni tenu toutes ses promesses, pas davantage que son prédécesseur, pas davantage que les élus de France ou d'ailleurs.
Eh bien ! On peut souhaiter qu'il en sera de même pour Donald Trump, que certains de ses propos resteront à l'état de vaines promesses, qu'il tiendra compte de l'avis des plus sages, des plus modérés de son camp et même de l'autre camp puisqu'il se dit être le président de tous les Américains.
Et quant aux Mexicains parmi lesquels je suis actuellement, ils se trouvent à présent, selon El Universal dans une atmosphère d'incertitude mondiale tandis que La Jornada titre sur la secousse que provoque la défaite de la candidate démocrate et évoque déjà la baisse de la devise nationale, le peso. Les Mexicains auront du mal à digérer l'évènement !
Vision qui ne sera pas partagée par tous, mais nous assistons, à mon avis, à un recul de la démocratie. La victoire de Trump, c'est aussi l'immense défaite de Barack Obama, un très grand monsieur dont les Américains n'auront pas su entendre les enseignements, mais qui va continuer à oeuvrer pour des causes nobles.
Photo : Barack Obama veut continuer son combat contre les discriminations.