François III sur la voie royale ?
Si la Royauté française n'a pas connu de François III, le second du nom étant mort prématurément, la Cinquième République, avec un Fillon susceptible maintenant de succéder, en l’Élysée, à François Mitterrand et à François Hollande, est de passe de collectionner les titulaires de ce prénom signifiant à l'origine « homme libre » alors qu'en réalité, rien n'est moins libre, même s'il s'en donne l'illusion, qu'un homme politique et qu'un gouvernant.
Jean-François Copé, qui a bavassé tout son soûl, a réalisé le plus mauvais score de la primaire, François Baroin soutenant Sarkozy n'a pas choisi le bon cheval et François Bayrou est plus que jamais mal assis entre deux chaises.
Reste à François Fillon la perspective de s'inspirer de la carrière du Pape François en visant, ce qui est quasiment inaccessible, à l'infaillibilité. Et en n'oubliant pas qu'en politique, ce qui est le plus à craindre, c'est le coup du père François, n'est-ce pas malheureux Alain Juppé ?
Qui était pourtant, à mon humble avis, le moins mauvais candidat de la droite...