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Se balader à vélo permet d'observer ce qui, en voiture, échapperait à l’œil. Ainsi, en plein Vaunage (voir article précédent), non loin de Nîmes, avons-nous remarqué une plantation d'oliviers dont chaque arbre portait, telle une décoration de Noël, une bouteille de plastique au bout d'un fil, contenant un liquide jaune. J'ai immédiatement pensé aux pièges à frelons de l'ami Marcel, voir ICI mais une observation attentive ne m'a pas permis de déceler la présence de ces gros hyménoptères qui à mon avis ne sont pas, de surcroît, grands amateurs des petits fruits à noyaux à l'huile si précieuse.
Photos faites, c'est donc sur l'Internet que j'ai trouvé la solution.
Les oliveraies subissent de gros dégâts à cause des appétits de la mouche de l'olive, petit diptère dont les femelles pondent sous la peau des fruits où la larve se développe, rendant l'olive non utilisable. Une seule mouche, dont la reproduction est rapide, peut contaminer des centaines de fruits. Il existe différents moyens de lutte contre cet insecte nuisible, mais le piégeage par bouteilles est à la fois assez efficace, économique et non polluant, compatible avec la culture bio. Il suffit d'attacher dans chaque arbre une bouteille percée de plusieurs trous, pas trop gros pour épargner d'éventuelles abeilles, et contenant une solution attirante de phosphate diammonique qu'on peut corser avec du sucre et teinter en jaune pour augmenter l'attraction : les mouches rentrent dans la bouteille et se noient dans le liquide avant d'avoir pu commettre des dégâts.
Le seul problème est qu'en présence d'une invasion de mouches de l'olive, ce piégeage peut s'avérer insuffisant...
Entre autres, un article à lire
http://www.coipignan.fr/le-coin-de-la-technique/mouche-de-l-olive.html
