Un président, capable d'une telle bourde, celle de « l'institution de lâcheté » ne peut qu'inquiéter
Garant, en tant que président de la République, de l'indépendance de l'autorité judiciaire, François Hollande a donc perpétré LA faute qu'il ne devait pas commettre en utilisant ce terme de « lâcheté » que les plus autres autorités de la magistrature ont considéré justement comme insupportable, ce en plein état d'urgence, alors que toutes nos forces doivent être rassemblées.
Alors qu'il doit assurer le respect de la Constitution et la continuité de l’État, il a tenu des propos non mesurés, tombant dans l' agitation de mauvais aloi et l'excès de médiatisation, défaut partagé d'ailleurs avec bien des hommes politiques se trouvant au plus haut niveau. Essayant maintenant, mais c'est trop tard, de protester de son estime des juges, François Hollande a donc commis une faute lourde, erreur gravissime qui dans le monde du travail justifierait un licenciement immédiat et sans indemnité.
Un président de la république peut bien penser ce qu'il veut des magistrats, des curés, des syndicalistes, des journalistes ou des cultivateurs de melons qu'il se plut d'ailleurs à congratuler récemment, il peut bien s'amuser à surfer sur les réseaux sociaux, et multiplier des déplacements qui ne sont pas du ressort de sa fonction, augmentant ainsi les risques de dérapages, mais il doit en permanence maîtriser sa parole et c'est justement ce manque de maîtrise qui ne peut qu'inquiéter, à la tête de l’État.
Peut-on laisser le pouvoir exécutif à un homme qui bien que capable de telles bourdes continue à être l'interlocuteur direct et sans contrôle des principaux chefs d'états étrangers, qui de surcroît est le responsable des armées et le détenteur de l'arme nucléaire ? Alors que sa cote de popularité est en baisse depuis des années, François Hollande est en train de décourager ses meilleurs amis et jusqu'à l'élection présidentielle, on en est à se demander quelle gaffe il pourra encore commettre...
Il est peut-être temps pour lui de se retirer dans quelque île lointaine, non connectée au téléphone et à l'Internet ! Il pourrait quand même, mais sans utiliser de nègres, pour éviter les mauvaises surprises, y écrire ses riches mémoires...
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http://www.ladepeche.fr/article/2016/09/19/2421439-le-melon-salue-par-le-president-de-la-republique.html