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La chaumière du négociant en vins archéologue : l'hôtel des Gaules !
Au mont Beuvray, le site archéologique de Bibracte nous offre un voyage dans le passé de plus de 2000 ans, à l'époque où la capitale des Éduens était installée, à l'abri de ses puissants remparts, au sommet de la montagne.
Si la visite des découvertes anciennes et récentes est passionnante, montrant la correspondance entre l'abandon de Bibracte et la fondation d'Autun, à l'époque Augustodunum, il est un lieu particulièrement émouvant, situé presque au sommet, près des vestiges d'une grande villa romaine : c'est la chaumière dite aussi hôtel des Gaules que fit construire le négociant en vins devenu archéologue, Jacques-Gabriel Bulliot, découvreur de Bibracte qu'il localisa au mont Beuvray au milieu du 19e siècle.
Cette modeste maison, située près d'une source, contient une exposition permanente racontant que Bulliot se plaisait à y résider pendant les campagnes de fouilles et qu'il y reçut nombre de personnalités scientifiques et politiques auxquelles il offrait des œufs servis, en guise de coquetiers, dans des cols d'amphores brisés.
L'exposition met aussi en évidence qu'après le départ de la population de Bibracte, le mont Beuvray continua à vivre, par les grandes foires qui y étaient organisées et aussi par les pieux pèlerinages de gens qui venaient y demander une intercession aux fontaines Saint-Martin et Saint-Pierre. C'est du reste par saint Martin, dont il recherchait les traces du passage dans la région, que Bulliot fut amené au mont Beuvray et à la découverte de la cité éduenne.
Sourions un peu
Il se dit, du reste, que l'âne de saint Martin a laissé la trace de son sabot sur un rocher de ce haut lieu gaulois, en une Gaule qui, comme chacun le sait maintenant est la terre des ancêtres de Nicolas Sarkozy qui à l'instar de François Mitterrand ( auquel cela fut refusé) voudra peut être – ce n'est qu'une supposition - y faire déposer son sarko...phage...
Pardonnez cette irrévérence en un lieu dont Arnaud Montebourg a fait sa roche de Solutré en espérant que la roche du Beuvray ne lui soit pas tarpéienne...bien que marquée par Rome.