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ET SI VOUS JETIEZ, DE VOUS-MÊMES, VOTRE FOULARD AUX ORTIES ?
A propos du terrorisme islamique qui pèse sur notre société tant bien que mal démocratique, je sais bien qu'il faut éviter l'amalgame, je sais bien que la communauté musulmane modérée s'est franchement et officiellement démarquée des extrémistes. C'est bien.
Cependant, quand je vois, dans les rues de nos bonnes petites villes, même de province, par une température de 30° à l'ombre, des femmes couvertes des pieds et des mains à la tête de robes longues dissimulant leurs formes, de voiles et de châles sous lesquels elles risquent – j'imagine - le coup de chaleur, cela m'incite à une réflexion sur cette manifestation de leur croyance et de leur pudeur religieuses.
Non que je souhaite l'interdiction, par la loi, ou par des arrêtés, de ce type d'habillement. Il suffit largement d'avoir légiféré sur la dissimulation du visage dans les lieux publics. Car trop de loi tue la loi.
Mais quand je vois à quoi ressemblent les femmes radicalisées qui montent en puissance, l'actualité en est pleine, quand je regarde ces combattantes de Syrie armées de pistolets mitrailleurs et arborant une sombre tenue vestimentaire, je me dis que d'elles-mêmes, sans qu'on les y oblige, certaines femmes musulmanes non radicalisées de France pourraient volontairement renoncer - au moins partiellement - à ces toilettes inappropriées.
S'habiller, décemment bien sûr, mais en se distinguant quand même davantage de l'uniforme à connotation religieuse, lequel peut entraîner une certaine confusion, serait de la part de ces femmes musulmanes le signe magnifique, l'affirmation courageuse, qu'elles ne sont pas solidaires, ou même qu'elles rejettent totalement le clan des filles radicalisées dont certaines – comme l'a montré une récente actualité - seraient prêtes à ensanglanter l'Hexagone.
Allez Mesdames, adoptez une tenue plus moderne, jetez donc de vous-mêmes aux orties ces voiles et foulards qui même innocents favorisent l'amalgame, montrez-nous votre sourire, votre cou, vos cheveux, vos chevilles et vos bras, voire vos épaules.
Comme c'est pour la bonne cause, cela vous sera certainement pardonné par le Très-Haut qu'il soit d'une religion ou d'une autre !
L'important est que la démarche vienne de vous-mêmes, et qu'elle constitue un signe fort.
Qu'elle permette aussi, dans l'avenir, de prévenir toute fâcheuse confusion. Ce n'est pas le moins important.
