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Quand un sociologue, Michel Fize, évoque le deuil de son animal de compagnie
C'est un article qui m'a touché, et auquel seront sensibles tous ceux qui ont vraiment éprouvé de l'amour pour leur animal de compagnie.
Je l'ai lu dans “Aujourd'hui en France – Le Parisien” et il traite sous le titre “Le chien meurt, le maître pleure” du grand chagrin de Michel Fize, sociologue, qui vient d'évoquer dans un livre la mort de son fidèle compagnon, occasion de mettre en évidence le tabou du chagrin en de semblables circonstances. Michel Fize, dont le décor familier est désormais parsemé des photos de Will et même d'une peluche de labrador confie une douleur prenant la dimension d'un drame absolu et évoque la “passion tranquille” entre le maître et son animal jusqu'au jour de la disparition qui a provoqué un véritable déséquilibre.
Le sociologue a donc vécu difficilement le deuil de son chien et s'il s'est exprimé au fil des pages, c'est parce que cette douleur fréquente n'est pas toujours bien comprise. On en mesure la dimension en apprenant que l'auteur aurait bien donné quelques années de sa propre vie pour prolonger celle de son chien. Sans aller jusque-là il me paraissait important de faire connaître cet article dont voici le lien car nous avons, nous aussi, ressenti un énorme chagrin à la disparition de nos animaux familiers, qu'ils soient berger allemand ou terre-neuve.
http://www.leparisien.fr/societe/le-chien-meurt-le-maitre-pleure-10-07-2016-5955667.php
Et puis je vous avouerai qu'en moi est toujours présente la certitude qu'en certains animaux, qui ne sont pas si bêtes, il y a une part d'humanité, il y a une part d'intelligence, il y a aussi et surtout une bonté, (oui la vertu qui manque souvent à l'homme) que notre société devrait mieux prendre en compte.
A tel point que je trouve fort dépassée la pensée du célèbre naturaliste Buffon quand comparant, en 1749, l'homme à l'animal, il déniait à ce dernier toute faculté de pensée et de langage alors que des études actuelles démontrent plus ou moins le contraire, d'autant plus qu'on pourrait revenir sur l'assertion de Buffon que “l'homme est un être raisonnable et l'animal un être sans raison”.
Il suffit d' avoir des années vécu en compagnie de chiens pour être persuadé que ces grosses ou petites bêtes sont capables de sensibilité, de compréhension, d'une forme de langage, et surtout d'amour, ce que Michel Fize a su mettre en évidence. Ajoutant à la compréhension de notre environnement, le sociologue aura rendu service et consolé tous ceux qui pleurent le compagnon ayant embelli 10 ou 15 années de leur vie. Il ne me reste plus qu'à trouver en librairie “Merci Will, et à bientôt” chez LGO Editions. C'est une lecture, qui, je crois, ne nous laissera pas indifférents!