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Fans d'un faon dans la forêt dominant Autun
Envie de parler de l'aimable spectacle qui nous a régalés alors que nous randonnions dimanche, à pied, par l'étang des Cloix et le Bois de Riveau jusqu'à la croix de la Libération dominant Autun. Ce fut un circuit pédestre de 9 km, nos efforts ayant été largement récompensés.
En effet, dans le taillis proche, s'est révélée soudain la présence inquiète d'un jeune faon, sans doute de chevreuil, qui a demi-dissimulé par les fougères, nous observait dans une immobilité absolue que nous avons immédiatement imitée. Le face à face a duré un bon moment.
Tandis que nous admirions l'aimable animal, yeux grands ouverts de curiosité et oreilles épanouies, tous sens en éveil donc, nous pouvions imaginer que pour la première fois de sa vie il vivait un face-à-face avec des bipèdes dont la présence est le plus souvent synonyme de danger pour son espèce.
Mais nous n'étions armés que de l'appareil photo qui ne quitte pas ma pochette de ceinture. J'en ai extrait ce commode compact le plus discrètement possible, j'ai zoomé au maximum et pu prendre deux clichés avant que le bel animal, se sentant sans doute épié, ne prenne d'un bond la poudre d'escampette. Laquelle vaut mieux pour lui que la poudre noire et c'est pourquoi je lui souhaite, dans l'avenir, de se montrer plus aguerri et donc plus méfiant lors de ses rencontres avec les humains, quasi seuls prédateurs en ces bois bourguignons...
J'ajoute une photo donnant une idée de l'importance du mur que nous avons longé et qui ceint l'immense domaine de Montjeu sur plus de dix kilomètres. Neuf kilomètres à pied, ça use, ça use...
Attention : ne touchez pas les faons rencontrés : imprégnés par l'odeur humaine, ils en seraient rejetés par leur mère
Photo : la silhouette de Brigitte donne l'échelle de l'importance du mur qui ceint Montjeu