Devenue la Promesse de l'Aube la librairie d'Autun a doublé sa surface pour accueillir 30 000 ouvrages

Devenue la Promesse de l'Aube la librairie d'Autun a doublé sa surface pour accueillir 30 000 ouvrages

Si en France le métier de libraire dans sa forme classique tient bon face aux nouvelles technologies et à la concurrence de l'Internet, mieux paraît-il que dans d'autres pays, c'est sans doute dû au talent et à la passion qui animent nombre de ses professionnels. Nous en avons un bel exemple dans la petite ville d'Autun, qui conserve une belle librairie, qui mieux la développe.

L'année dernière encore, nous fréquentions "la Librairie du Passage", 30 rue aux Cordiers, qu'animaient Emmanuel et Sylvie Martinez, lesquels étaient de fort bon conseil. Ils ont cédé leur établissement à de jeunes et sympathiques libraires, venant de Beaune, Arnaud Buissonin et Nathalie Poncet, laissant place à une nouvelle et fort jolie enseigne : “La Promesse de l'Aube” évoquant Romain Gary.

Arnaud et Nathalie ne manquent pas d'ambition puisqu'ils ont non seulement fort bien rénové la librairie mais doublé sa surface en reprenant la crêperie donnant sur le passage Balthus ce qui leur a permis de multiplier les rayons, leur objectif étant d'y insuffler un esprit librairie, de mettre en avant le livre, d'être le plus exhaustifs possible, d'exploiter la diversité de la pure littérature tout en développant des rayons spécialisés comme la philosophie, les sciences humaines, l'histoire, la poésie, le théâtre, la musique, sans oublier une salle entièrement réservée aux livres pour petits... et grands enfants. De plus les arcades du passage couvert sont du plus bel effet.

Actuellement, on peut évaluer à trente mille le nombre de titres proposés, chiffre qui sera sans doute dépassé car lors de notre visite, la mise en place de nombreux ouvrages continuait...

Arnaud et Nathalie, conscients de leur rôle de conseil, veulent aussi animer leur librairie en y invitant des écrivains, démarche déjà entreprise à trois reprises depuis le mois de mai.

Les amateurs de livres et de lecture ne pourront que se réjouir de ce renouveau, et soutenir la nouvelle librairie en la fréquentant : car bavarder avec le libraire, balayer les rayons du regard de longs moments, prendre un ouvrage en main et le feuilleter, c'est quand même la manière la plus conviviale de se procurer un livre.

Et l'on ne se plaindra pas de la disparition de certains commerces de proximité si l'on privilégie toujours les grandes surfaces ou le Web

Les amoureux du livre sont d'autant plus gâtés qu'ils disposent, de surcroît, à Autun, des bibliothèques de deux bouquinistes, rue Pernette et Grande Rue Chauchien, d'une Maison de la Presse, en face du Théâtre, où l'on trouve pas mal de choses, et même d'un service de prêt municipal, installé provisoirement, pendant les travaux de la mairie, dans le passage Balthus.

Le livre imprimé, à Autun, reste donc un élément primordial de la vie culturelle.

PS : On peut retrouver aisément La Promesse de l'Aube sur Facebook.

LES PHOTOS MONTRENT LE NOUVEL ASPECT DE LA LIBRAIRIE ET JE CONCLUS PAR UN DOCUMENT EMPRUNTE AU JOURNAL DE SAONE ET LOIRE QUI RASSEMBLE ANCIENS ET NOUVEAUX LIBRAIRES

Comments

[Cléo]

Wow! Ce doit être agréable de s'y promener! Bonne journée !

[Dominique ARNAUD]

dans ton univers aussi c'est agréable, je recommande ton site (cliquer sur le mot cléo)
oui j'aime les librairies en général et celle là en particulier ; ce que j'aime bien à Autun c'est que la ville est petite mais vraie, chargée d'histoire et avec de vrais lieux de culture dont cette librairie mais aussi riche d'une maison de la presse, de librairies de bouquinistes (un autre monde), d'un théâtre, d'une bibliothèque municipale, etc.
Au Mexique nous avons un lieu favori, la casa de Francia à Mexico, médiathèque où nous empruntons nos livres en français

[Stef]

Bonne chance à eux !

[Dominique ARNAUD]

Oui Stef, bonne chance, bon vent comme on dit dans ma bonne ville de Boulogne sur Mer, mais en plus de la chance, il faut que les clients prennent conscience que s'ils veulent garder des commerçants de proximité, dans les centres des villes, il faut faire chez eux des achats, au moins de temps en temps. Par rapport au volume de marchandises, les gros commerçants en ligne ne créent pas à mon avis tant d'emplois !