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Feu aux poudres : Bloquant la sortie des journaux, la CGT ne se soucie que de sa propre liberté d'expression
L'affaire fait grand scandale quand la CGT, en première ligne actuellement car elle cherche à redorer un blason bien terni, empêche la parution des journaux nationaux ayant refusé de publier son communiqué sur la loi Travail prenant la forme d'un tract. Les journaux libres qui dénoncent donc cette dérive totalitaire ont eu parfaitement raison de refuser, strictement, de publier un texte sous la contrainte et de ne pas accepter cette forme de chantage.
Pour les journalistes, pour les patrons de presse, l'attitude de la CGT est absolument intolérable, mais pas étonnante de la part d'un syndicat qui a exercé sa toute puissance chez les ouvriers du Livre, disposant même, entre autres privilèges, du monopole de l'embauche, ce qui est exorbitant.
Seul journal à paraître, car ayant publié le fameux tract : l'Humanité, ce qui n'étonnera personne. Qui se ressemble...
Cependant, en 2016, la CGT n'a plus le pouvoir de réellement museler les journaux car leurs versions publiées sur l'Internet croissent régulièrement et prennent donc le relais du papier.
Il n'empêche que tout le monde n'accède pas à cette presse virtuelle et ce qui est grave, et qui n'a peut-être pas suffisamment été mis en évidence, c'est que la CGT, empêchant la parution des journaux pour imposer celle de son tract, a privé hier les lecteurs d'informations qui en cette période troublée leur sont particulièrement utiles.
De plus la CGT n'a pas tenu compte, en agissant ainsi, des autres travailleurs en lutte et autres syndicats qui eux-aussi, en cette période de contestation, ont le droit de pouvoir s'exprimer et de voir leurs actions relatées et commentées dans la presse. Priver les gens d'information et de liberté d'expression, ça ressemble fort aux méthodes des régimes non démocratiques.
En France, il y a seulement 8 % de travailleurs syndiqués et la CGT ne dépasse pas un effectif de 700 000 cotisants, soit un très faible pourcentage des travailleurs. Dérisoire... Mais elle n'en conserve pas moins la capacité de foutre le bordel!
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A noter que la pollution n'est pas seulement celle de l'esprit à l'occasion des manifestations et blocages originaires de tous bords où l'on brûle des centaines de tonnes de pneus, incendies volontaires dont la fumée est particulièrement nocive. Les manifestants contribuent aux problèmes climatiques qui vont tuer la Planète, ce qui démontre des vues à bien court terme.
