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- article complété -
8 mars : la journée internationale des droits de la femme a été évoquée, entre autres sujets, lors de la manifestation du mouvement Antorchista qui est l'organisation des pauvres du Mexique.
Movimiento Antorchista Nacional
La organización de los pobres de México
De nombreux drapeaux rouges étaient brandis devant le Palais du Gouvernement local, tandis que s'exprimaient les diverses revendications sociales adressées au gouverneur de l'état de Morelos. Les discours à l'aide d'un haut-parleur étaient fort appuyés et les slogans très vigoureux, tant dans le ton que dans le contenu. Cependant, repassant après les prises de paroles devant le siège du pouvoir local, j'ai pu observer que la manifestation n'avait laissé aucune trace ni déprédation. Allez ! C'est une forme de discipline dont devraient s'inspirer bien des manifestants actuels dans l'Hexagone qui estiment qu'il faut répandre des ordures, balancer de la bouse, ou brûler des pneus pour se faire entendre ! Les réparations des dégâts se faisant ensuite aux frais des contribuables français... alors que, quand les arguments sont pertinents, ils devraient suffire.
Bien sûr je reconnais qu' il est difficile de comparer deux types, très différents, de manifestations. Cependant, pour illustrer mon propos, je reprends un article du sérieux journal Ouest-France, paru en février. Il concerne une corporation mais pourrait s'adresser à d'autres types de manifestations.
Franchement, fallait-il faire 4 millions d'euros de dégats pour se faire entendre ? Sans autre commentaire, à chacun d'en tirer une conclusion.