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Avant qu'il ne commence à neiger des flocons roses, j'ai vite fait la photo de l'immense bouquet coloré de tendre.
Un bout de ciel bleu et les feuilles du ficus en premier plan. Et puis, la tête pleine de la beauté de cet arbre rencontré plusieurs fois à Cuernavaca, j'ai plongé dans l'Internet pour tenter de le déterminer. Je ne pense pas me tromper en disant qu'il ne s'agit PAS d'un Cerisier du Japon, prunus de plus petite taille dont la floraison émerveille parfois, mais d'un Lapacho rose, en latin Tabebuia impetiginosa, qui fait partie de la grande famille des bignoniacées ou bignoniaceaes.
Ce bel arbre élevé, plus haut que le prunus, on le trouve sous les climats tropicaux de l'Amérique latine, du Mexique à l'Argentine et il a été également qualifié
d'Arbre sacré des Incas.
Dans la ville de l'éternel printemps, Cuernavaca, il s'inscrit bien dans la succession des floraisons spectaculaires.
Même si son bois dur est utilisé en menuiserie, il porte sans doute davantage cette distinction pour ses vertus médicinales. D'après ce que j'ai lu, notamment sur Wikipédia, ce ne sont pas ses feuilles palmées ou ses corolles en forme de tubes évasés qui contiennent les principes actifs. On fait des décoctions d'une partie précise de son écorce, breuvage qui auquel on attribue, (sous toutes réserves) entre autres vertus, des propriétés antibiotiques (le lapachon), antifongiques, antalgiques voire antitumorales. Mais il ne conviendrait pas aux hémophiles car fluidifiant le sang.
Mais de toutes manières, rien qu'à le regarder épanouir ses clochettes sur fond de ciel bleu, il vous met du baume au cœur et c'est déjà beaucoup.
