Mon Petit Journal éditions : le bonheur de se plonger dans Jules Verne et... 20 000 lieues sous les mers
On ne présente plus Jules Verne et je ne le ferai pas.
On ne le prête pas non plus, ainsi que je l'ai lu je ne sais plus où...
Mais on peut l'emprunter, par exemple à la Casa de Francia à Mexico ce qui fait mon bonheur, car comment se lasser de lire ou de relire cet écrivain fantastique, sur la tombe duquel j'eus l'occasion d'avoir une pensée émue, à Amiens ?
L'idée m'est venue d'en dire un mot au cours de ma lecture (seconde ou troisième je ne sais plus) de Cinq semaines en ballon car s'est imposée à moi l'idée que l'auteur d'ouvrages d'aventures et de science-fiction est, et non seulement au plan technique, un visionnaire ayant parfaitement prévu l'épuisement des ressources naturelles de la planète.
Sans entrer dans les détails, je vous avouerai aussi que j'aime son style limpide et sa manière inégalable de présenter les choses, son aisance dans l'emploi de l'imparfait du subjonctif boudé de nos jours, même si le lecteur du 21e siècle est parfois gêné par sa manière de considérer les « nègres » ou sa vision des différences sociales, bien marquées par son époque. Je n'en dirai pas davantage, espérant que ces trois pages vous donneront l'envie de revivre Michel Strofoff qui enchanta ma jeunesse, Le Tour du Monde en quatre-vingts jours, ou Vingt mille lieues sous les mers. Eh oui, Jules Verne utilise souvent les mesures oubliées de nos jours, et si ses pieds ne sont pas d'alexandrins, ils n'accompagnent pas moins la certaine poésie baignant des romans pourtant d'action !
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