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J'avais déjà eu l'occasion de présenter ici, article qui suit, le fameux Kapokier, très présent au Mexique ; mais si j'avais pu photographier à la fois ses terribles épines et ses boules cotonneuses, par contre je n'avais pas encore vu ses fleurs qui par bonheur, sur mes images, cohabitent encore avec les fructifications. Je vous laisse donc les admirer pensant que finalement un article de blog n'est jamais terminé !
Photo prise près du parking d'une zone commerciale, la nature est partout !
De nouvelles photos du bois-coton : Kapokier, les épines de la douceur
Que de contrastes en ce pays où l'arbre produisant la matière la plus douce porte les pires épines, où dans la cité de l'éternel printemps, Cuernavaca, le kapokier semble se recouvrir de boules de neige !
J'avais déjà évoqué cette essence, tout en conservant un petit doute quant à son exacte détermination.
Mais maintenant, j'en suis sûr, j'avais bien affaire au kapokier comme le démontrent, sur les branches épineuses, les douces boules blanches de mes nouvelles photos.
Le Ceiba pentandra, ou fromager, ou kapokier, ou bois-coton, est cet arbre élevé dont les gros fruits, de la taille d'un avocat, s'ouvrent pour libérer des graines dont le duvet donnant prise au vent sera emporté par la brise pour un lointain essaimage.
Ce duvet, c'est le kapok, comparable au coton, qui constitue pour remplir les coussins et matelas une bourre imputrescible et imperméable, que remplacent parfois des matières synthétiques.
Le kapok était l'arbre sacré des Mayas et il offre bien des richesses. Mais ça ne doit pas être commode de grimper dans la ramure pour en cueillir les ressources ! Utilisé en menuiserie et pour la construction de petits bateaux, le kapokier possède des vertus alimentaires et même médicinales puisqu'en Asie, il contribue à soigner certaines maladies vénériennes !*
Originaire du Mexique et d'Amérique latine, on le trouve également dans les zones tropicales d'Afrique. Pour en savoir davantage, on trouvera un article complet sur Wikipédia.
* Allez, je me lâche, le lecteur me pardonnera ce mauvais jeu de mots à propos des maladies que soignerait cet arbre : pour parer à la chaude-pisse, c'est la capote avant... ou le kapok après !
