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Aéroport de Mexico : en autocar de Puebla à Cuernavaca en passant par… la France !
La mégapole de Mexico a un point commun avec la métropole parisienne : les gares situées aux points cardinaux, il faut parfois les relier entre elles en bus, en métro, ou en taxi, pour aller d'une région du Mexique à l'autre, en passant par la Capitale, laquelle centralise beaucoup d'énergie.
Mais il y a un bon truc à connaître, parfois un peu plus cher : transiter par l'aéroport international car de là, les « autobuses » relient Mexico à nombre de grandes villes et capitales d'état. C'est ainsi qu'on peut aller de Cuernavaca à Puebla, ou de Toluca à Orizaba sans avoir à changer de gare routière, arrivées et départs étant concentrés en un seul lieu central de l'aéroport.
Au départ de l'aéroport, les services « d'autobuses » (les Mexicains parlent pour les longues distances d'autobus et non d'autocars) sont particulièrement soignés, question de prestige. Les trajets se font à heures régulières et à une bonne fréquence et je n'ai jamais eu à réserver.
Enfin toutes les précautions de sécurité sont prises, davantage que dans les petits terminaux : portiques de détection, contrôle manuel des bagages, enregistrement des valises allant en soute, présentation des passeports, et même photo des passagers, sans casquette ni lunettes SVP, au cas où... Tout cela est très dissuasif pour d'éventuels malfaiteurs. Les compagnies vous offrent une boisson et des biscuits, des films récents sont projetés pendant le parcours et les autobus sont bien sûr équipés de toilettes impeccables. Au départ de l'aéroport de Mexico, on peut donc aller à Puebla, Pachuca, Veracruz, Toluca, Quéretaro, Cuernavaca, Orizaba, Cordoba, San Juan de Rio... Avant de finaliser un projet, vérifiez sur le site autobuses.mexico.com.
Et maintenant la cerise sur le gâteau, qui justifiera mon titre un peu audacieux. Il y a de nombreuses possibilités de restauration dans les deux terminaux, mais il est un établissement spécialisé dans la cuisine française qui se nomme Le Bistrot Mosaico. Non seulement on peut y manger du confit de canard, des saucisses de Lyon aux lentilles, des escargots de Bourgogne, du saucisson à l'ail et de la tarte tatin, mais de surcroît on se trouve dans un décor français souligné par des publicités anciennes pleines de nostalgie. Ce restaurant n'est pas bon marché, mais en choisissant bien son plat, on peut s'en tirer à bon compte, même en sirotant un verre de vrai côtes-du-rhône. Donc, on traverse bien le Mexique en passant par Bordeaux, Lyon ou Paris... Et en évitant quelques cactus...
