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Datant du 15 décembre 2015 l'article ci-après, sur le gecko, fait partie des plus lus de ce blog ! Il faut croire que monsieur Google aime la faune !

Toujours est-il qu'une belle rencontre m'amène à le réactualiser puisque l'autre matin, bien avant le lever du jour, j'ai trouvé un gecko ou gekko de belle taille, dépassant bien  les dix centimètres bien que sa queue ait été coupée à l'instar de celle des lézards ; ça devait donner un reptile de 25 cm avant amputation

J'aurais pu ne jamais le voir car il s'était réfugié nuitamment sous  ma serviette de bain, accrochée à un clou,  serviette dont j'avais besoin après quelques brasses matinales sous le clair de la Lune, un petit tour dans la piscine ça réveille !

Le plus étonnant, c'est que le gecko, qui n'était pas là la veille, semblait complètement figé, attendant peut-être le soleil de Cuernavaca pour retrouver de la vigueur

Il est resté figé, en léthargie, tout le début de la matinée, puis le soleil s'élevant, il s'est réchauffé, est parti se balader sur le mur autour du jardin, et ne se laissait plus approcher ! Les insectes qui fréquentent le mur aux heures chaudes ont intérêt à se méfier de ce charmant prédateur

Je l'ai  donc photographié au flash sans l'émouvoir ; la brique donne l'échelle

 

Quand le gecko ou gekko s'invite à la maison

De loin, blotti dans un angle de mon « bureau », l'animal m'a fait penser à un scorpion noir de taille moyenne, mais en me rapprochant, j'ai bien vu qu'il ne s'agissait pas d'un arthropode muni d'un dard venimeux mais d'un genre de lézard inoffensif mesurant environ trois centimètres et n'esquissant aucun geste de fuite. Il s'est laissé tirer le portrait sans bouger.

Je l'ai vite identifié sur l'Internet : il s'agissait d'un gekko ou gecko, sous-ordre de reptiles dont on trouve des représentants un peu partout dans le monde, sous des climats chauds et humides. Parfois de réputation sacrée, parfois porte-malheur, m'apprit Wikipédia, le gecko, de taille variable, est aussi considéré comme utile car ses proies sont souvent des insectes indésirables. Il serait même symbole de régénération.

Son nom viendrait de l'onomatopée du cri émis par une espèce indonésienne. Souvent arboricole, le gecko entre facilement dans les maisons, et ses pattes à « ventouses » lui permettent de grimper sur les murs, voire de marcher au plafond où s'accrochent parfois les moustiques : miam !

Ce minuscule descendant des sauriens du jurassique présente la particularité de posséder deux pénis, mais rien n'indique que cela multiplie par deux ses performances sexuelles.

Toujours est-il que j'ai craint, pour notre gecko qui se déplaçait peu, une mort par inanition à plus ou moins long terme. C'est pourquoi j'ai préféré le remettre dans le jardin en prenant des précautions car je risquais d'écraser le fragile animal entre mes gros doigts. Je l'ai donc poussé sur une feuille de papier ce qui m'a permis de le glisser dans une petite boîte avant de le libérer dans l'herbe où vivent une multitude d'animalcules pour lui appétissantes.

Mais j'espère bien que le gecko n'y rencontrera pas quelque gros prédateur, puissant vinaigrier ou pie vorace, qui n'en feraient qu'une bouchée.

N.B. : La dominante bleue de l'une des photos est due à la couleur du rideau filtrant la lumière extérieure...

Quand le gecko ou gekko s'invite à la maison... et dans le jardin

J'ajoute pour sa beauté le gecko illustrant l'article de Wikipédia, précieuse encyclopédie !

Quand le gecko ou gekko s'invite à la maison... et dans le jardin
Tag(s) : #Nature, #Actualité
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