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Au village magique de Tlayacapan (4) : tant de ressources mériteraient un séjour
Monastère et chinelos sont un aspect très intéressant de Tlayacapan, mais il en est bien d'autres, à découvrir au départ du Zocalo offrant une jolie vue sur la mairie pimpante, très couleur locale, et sur le petit kiosque à musique, qui ne l'est pas moins. On peut se reposer à l'ombre d'un arbre aussi remarquable que gigantesque, tout près du marché pittoresque qui ne représente qu'une petite partie des étals artisanaux, tous ouverts le week-end, qui font la part belle aux céramiques du cru.
Le centre culturel de la Cereria, ancienne fabrique de bougies, se trouve dans un bâtiment du XVIIe siècle. On y trouve nombre de curiosités, dont de belles poteries, et aussi des panneaux indicatifs concernant les nombreuses chapelles de la ville. De ces sanctuaires, une petite vingtaine, on peut en faire le tour à pied, et généralement, ces chapelles se trouvent en périphérie. Dans plusieurs cas, ces lieux de recueillement anciens ont remplacé les teocallis de la période pré-hispanique qui étaient des pyramides surmontées de temples.
Un livret avec le plan du village est disponible à la Cereria.
Bien d'autres aspects sont encore à découvrir à Tlayacapan : une zone archéologique, dans la montagne, où travaille actuellement l'Institut national d'anthropologie et d'histoire, INAH, et qui révèle la culture xochimica. On peut y accéder en passant par une quarantaine de terrasses dans un cadre paradisiaque. Les montagnes proches constituent aussi un corridor biologique qui forme une aire naturelle protégée. En deux mots, ce n'est pas une excursion qu'il faut accomplir à Tlayacapan, mais un séjour permettant d'en envisager tous les aspects
