Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Au village magique de Tlayacapan (2) : Corps momifiés dans le monastère

Au village magique de Tlayacapan (2) : Corps momifiés dans le monastère

Nous reprenons ce beau voyage au village magique de Tlayacapan, arrêté au mur d'enceinte d'un monastère fameux, quasiment un rempart que nous avons d'abord contourné dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, avant de rebrousser chemin faute de trouver un accès. Finalement, la porte principale donne, ce qui est logique, sur le Zocalo, grand-place où se trouve la mairie, ou plus exactement le siège de la « présidence municipale ».

L'immense atrium se situant devant l'église colossale du couvent est agréablement ombragé et traversé par une forte voie pavée qui conduit jusqu'au portail monumental perçant une façade austère. L'église à quelque chose d'une forteresse avec ses contreforts monumentaux. A l'intérieur, l'impressionnant vaisseau de la nef est précédé par les grands fonts baptismaux, comme il est de coutume. Bien des statues sont superbement habillées, très réalistes, fort typiques des églises mexicaines aux notes très colorées ; se distinguent encore des traces de fresques murales, plus visibles dans les bâtiments conventuels.

Cette église a près de 5 siècles et si le premier religieux à venir à Tlayacapan avec le conquistador Cortés fut un franciscain, il ne s'y établit pas. La population connut de rudes épisodes : elle se réfugia d'abord dans les montagnes, mais faute d'eau en altitude, dut redescendre dans la vallée. La construction du couvent commença en 1534 et ce furent les missionnaires augustins qui vouèrent le monastère à San Juan Bautista.

Un aimable jeune guide, attendant le visiteur à l'entrée du sanctuaire, nous donna spontanément maintes indications, contact fort sympathique même si nous ne comprîmes pas tout du discours didactique en espagnol.

La visite de l'église est à compléter par celle des bâtiments conventuels transformés en musée. On y remarque de très belles fresques évoquant la vie de saint Augustin. Le trésor, où il est interdit de prendre des photos (mais on en trouve sur l'Internet), contient nombre d'objets sacrés, tels des ostensoirs, de belles statues et tableaux dont une remarquable vierge de la Lumière et aussi, étrangement, plusieurs corps momifiés, surtout d'enfants, qui furent découverts lors de travaux de restauration en 1982 et qui sont maintenant exposés à la vue des visiteurs. Cette vision est saisissante...

Quant au cloître, son décor de pierre est absolument admirable. Y règne encore l'atmosphère religieuse ancestrale. Cet ensemble conventuel était réservé aux moines qui logeaient autour de la galerie du premier étage contenant aussi la bibliothèque. Interdit aux femmes, le cloître était le siège de la vie contemplative comme de la vie active.

A noter que le monastère possédait un système de citernes tant pour recueillir les eaux de source

que les eaux de pluie. Le village devait connaître des périodes de sécheresse si l'on en juge à ses cours d 'eau déjà à sec en décembre.

Au village magique de Tlayacapan (2) : Corps momifiés dans le monastère
Au village magique de Tlayacapan (2) : Corps momifiés dans le monastère
Au village magique de Tlayacapan (2) : Corps momifiés dans le monastère
Au village magique de Tlayacapan (2) : Corps momifiés dans le monastère
Au village magique de Tlayacapan (2) : Corps momifiés dans le monastère
Au village magique de Tlayacapan (2) : Corps momifiés dans le monastère
Au village magique de Tlayacapan (2) : Corps momifiés dans le monastère
Au village magique de Tlayacapan (2) : Corps momifiés dans le monastère
Au village magique de Tlayacapan (2) : Corps momifiés dans le monastère
Au village magique de Tlayacapan (2) : Corps momifiés dans le monastère
Tag(s) : #patrimoine, #Tourisme
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :