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Rattacher à un lieu précis, dans ce pays éloigné de la France, la mémoire d'être si chers - trop tôt disparus - c'est ce que nous avons accompli, dans l'atrium, véritable jardin tropical, de la cathédrale cinq fois séculaire de Cuernavaca.
Ce lieu, c'est une petite chapelle toute simple, devant laquelle nous venons nous recueillir, au moins une fois par an en novembre, et ranimer la flamme du souvenir et de l'espérance, en y déposant un de ces cierges naïfs tel que savent les imaginer les Mexicains.
Avec émotion nous y pensons à notre frère et beau-frère Stéphane, auquel, il y a deux ans, j'avais dédié ce blog naissant. Stéphane, entre autres talents, était un caricaturiste et un dessinateur inspiré qui avait souvent illustré avec pertinence, mes articles ou livres.
Nous y pensons à notre belle-sœur Françoise, qui elle aussi a laissé un immense vide ; outre ses belles qualités humaines, elle était une journaliste de grande valeur, donc une sœur et une consœur à fois !
Alors que la tristesse, sous bien des formes, assombrit l'Hexagone, nous avons profité du soleil de la Cité de l'éternel printemps pour visiter une fois de plus cette chapelle symbolique et distiller, du souvenir, la quintessence de l'espérance.
