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ÉDITORIAL
APRÈS LES ATTENTATS, ET AVANT DE NOUVEAUX RISQUES, LE TEMPS DU RECUEILLEMENT ET DE LA RÉFLEXION
Le drame qu'ont représenté pour la France les récents attentats terroristes et l'intensité de la réplique signée par le chef de l’État et le Gouvernement, la conscience que la lutte ne fait que commencer, m'incitent, dans ma villégiature mexicaine, à participer à ma manière à un combat que nous savons, déjà, de longue haleine. Et qui doit être celui de tous.
J'aurais aimé demain vendredi pavoiser notre maison cuernavacense aux couleurs de la France, lors de l'hommage national aux victimes, comme l'a demandé François Hollande, d'autant plus que les Mexicains ont été sensibles au drame vécu par leurs amis français atteints au cœur de l'Hexagone, et qu'ils auraient compris, mais faute d'étendard à brandir, je n'ai trouvé que ce moyen : pavoiser ce petit journal d'ici et d'ailleurs.
Mais ce n'est pas suffisant.
UN ARGUMENTAIRE
A entendre les déclarations de certains représentants de l'Opposition, force est de constater l'unité nationale n'est pas réalisée, et c'est préjudiciable.
C'est pourquoi il est utile de répondre aux détracteurs qui disent « que nous avons trop attendu » pour agir après les attentats de janvier 2015 et « qu'il aurait fallu réagir plus tôt », tout en prétendant (hypocritement) ne pas chercher à instrumentaliser à des fins électorales les menaces sur le pays. Ces insinuations (pour le moins) méritent une réponse que j'ai reçue grâce à un e-mail de mon ami Jean-Claude Étienne, du parti socialiste de Boulogne-sur-Mer, avec lequel j'ai gardé un bon contact bien qu'ayant quitté depuis plus d'un lustre le Boulonnais.
Il m'a adressé un argumentaire, intitulé « face au terrorisme la gauche agit » et si ce n'est pas ma tasse de thé de publier ce genre de texte dans mon blog, je vais faire une exception aujourd'hui.
Tout en rendant hommage aux trop nombreuses victimes du terrorisme, il est également important de souligner que le président et le gouvernement actuels ne sont pas restés les bras croisés. Qu'aux mesures intérieures s'ajoute un effort diplomatique sans précédent d'un niveau rarement atteint. Au plan de la politique extérieure, la France a reconquis avec le président Hollande une place qui s'était plus ou moins dégradée...
Je n'en dirai pas davantage, car l'heure est au recueillement, et bientôt, demain vendredi, au silence et à une réflexion profonde rendant bien vaines certaines polémiques.