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Dimanche matin, de très bonne heure, le centre ville de Cuernavaca était totalement « bouclé » par la présence de policiers à tous les carrefours.
A l'entrée de chaque rue, mais forces de l'ordre plutôt débonnaires, ne laissant pas passer les voitures, mais tolérantes pour mon vélo, car il s'agissait seulement d'offrir le champ libre à une multitude de coureurs à pied, de tous âges, sexes et niveaux, qui vêtus de maillots verts comme l'espérance, participaient à une grande compétition placée sous l'égide de l'université La Salle et de surcroît dans le bel objectif humanitaire d'aider les œuvres sociales. Pour une fois on respirait donc à pleins poumons du côté du Zócalo. Si les premiers qui passèrent la ligne d'arrivée le firent en trombe, bien d'autres alternaient les petites foulées avec la marche, et progressaient à leur rythme, l'essentiel étant de participer, n'en déplaise au sieur Poutine (dont les athlètes font l'objet d'un carton rouge brandi par l'Agence mondiale antidopage qui après les derniers JO recommande de suspendre la Russie de toutes les compétitions d'athlétisme) ce qui n'était pas à l'ordre du jour lors de souriante démonstration des sportifs cuernavacense, plus proches des héritiers du baron de Coubertin. Les premiers comme les derniers furent applaudis par une foule matutinale sachant qu'au Mexique il ne faut pas attendre que le soleil soit au zénith pour faire son footing.
