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Chantier sur fond de montagnes à Tepoztlán : « hecho a mano »
Au Mexique, on remarque un peu partout que sur les chantiers d'importance moyenne, les ouvriers sont manifestement plus nombreux que dans l'Hexagone, ce qui s'explique par le fait que souvent, ils utilisent moins de matériel de levage pour hisser les matériaux et que le béton et le mortier eux, se fabriquent manuellement (hecho a mano), à la pelle, sur le trottoir avant d'être transportés dans des seaux à l'étage supérieur. Un rude exercice ! Les bétonneuses et toupies sont réservées aux très gros chantiers. Ici la machine ne remplace donc pas toujours l'homme.
Ce qui donne les images assez insolites de ces compagnons travaillant en plein soleil sur le fond des montagnes volcaniques qui dominent la petite ville de Tepoztlán. Il faisait 25° à l'ombre, je ne sais combien au soleil, et c'est pourquoi les maçons consomment beaucoup de Coca Cola (non light), pour eux boisson magique dans un village qui ne l'est pas moins …
PS : On dit parfois fort comme un Turc, mais on pourrait aussi dire fort comme un Mexicain. J'ai observé l'autre jour un livreur de bonbonnes d'eau purifié de 20 litres, soit un peu plus de 20 kg si on ajoute le poids du récipient. Eh bien il parvenait à en hisser trois sur son dos, et à en tenir une quatrième à la main, parcourant ainsi plusieurs dizaines de mètres pour les apporter jusque dans la boutique, en suant sous une charge de plus de 80 kg… Et cela à longueur de journée. Ces gaillards n'ont pas besoin de faire de la muscu...