/image%2F0814297%2F20150922%2Fob_9475ba_vw6.jpg)
Tout fout le camp, mon bon monsieur, même la fameuse "voiture du peuple"! Ma première VW, une Coccinelle, je l'avais achetée sur les conseils éloquents de mon vieux collègue et ami Robert Villain. Ce n'était pas seulement un talentueux photographe et un tireur d'élite en matière de clichés, mais aussi un passionné de mécanique, surtout allemande.
Il ne jurait que par Volkswagen et par Leica, fameux appareil 24/36, et vouait aux gémonies les Asiatiques en lesquels il ne voyait, en matière industrielle, que des plagiaires. Robert qui avait plusieurs fois accompli un quasi pèlerinage à la découverte de l'industrie allemande, doit se retourner dans sa tombe tandis que les actionnaires de la firme se mordent les doigts.
En effet il est reproché à ce leader mondial de l'automobile d'avoir trompé les contrôleurs américains en matière de pollution, une tricherie aussi grave pour l'environnement que malhonnête pour les consommateurs.
A tel point qu'elle est susceptible de jeter le discrédit sur la grande industrie en général, et en particulier l'automobile.
Si on ne peut plus faire confiance à VW, peut-on accorder du crédit à Renault, à Airbus, à L'Oréal, à Air Liquide, à Danone ou à Président?
On peut pardonner une erreur technique, pas une faute volontaire.
Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, on peut en revanche imaginer que ce séisme touchant l'industriel allemand, que la Chancelière prend fort au sérieux, pourrait favoriser des marques françaises.
A moins que le scandale ne fasse tache d'huile, ce qui n'est jamais impossible en matière de moteurs à explosion que VW a transformés en feux d'artifices