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Il y a exactement deux mois, le 17 juillet, sur ce blog, je publiais un article sur la « cabane à livres » installée près de l'étang des Cloix (ou de Cloix) sur les hauteurs d'Autun, le principe étant que cette cabane contient des livres qu'on peut lire sur place ou emporter, et que l'on peut bien sûr y offrir des ouvrages à l'intention d'autres lecteurs.
Le fait que Stéphane, un journaliste basé à Lyon préparant un article pour le magazine Kaizen sur les questions de gratuité et de dons, m'ait contacté à propos de cette cabane à livres m'a incité à retourner sur place pour voir comment cette belle initiative avait évolué. Comme en tout lieu public, on pouvait craindre en effet quelques dégradations ou incivilités. Je voulais aussi savoir comment cette bibliothèque forestière d'accès libre avait résisté aux intempéries, pluies et vents très forts ces derniers jours.
J'ai donc pris mon vélo pour grimper à l'étang des Cloix, muni d'un livret ( traitant d'un château visitable, Digoine) à déposer dans la cabane où j'ai trouvé un roman policier à emporter, Blanche de Bordeaux de J.C. Lalumière.
Du bonheur partagé
Respectant donc la règle, je me suis surtout réjoui de constater que la cabane est toujours, deux mois plus tard, en bon état. Les ouvrages qu'elle contient ne sont pas mouillés, et surtout, les bouquins sont bien plus nombreux que précédemment : si ça continue, il faudra établir là une deuxième boîte à livres.
Cette idée de partage dans un milieu naturel se montre donc séduisante,ouvrant la voie d'une société plus agréable à vivre et moins égoïste. Car elle provoque un moment de jubilation.
Dans le même esprit, pourquoi ne pas imaginer des cabanes où l'on pourrait offrir et venir prendre divers objets en bon état : ce qui n'est plus utile à l'un pouvant encore l'être à quelqu'un d'autre ?
J'ajouterai que près de la cabane à livres se trouve un banc de bois propre à la lecture sur place au bord de l'eau. Et un banc public, c'est aussi un symbole de partage.
Détail : des cocottes en papier plié avaient été déposées sur les étagères. A l'intention des volatiles fréquentant l'étang ?