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Les liens entre le monde du sport et le monde de la politique me laissent perplexe alors que j'aurais tendance à penser que le véritable esprit du sport n'est pas compatible avec l'argent, mais je dois être idéaliste.
Si l'on en croit les médias, l'icône Michel Platini se trouve en marge de la tourmente de la Fifa la justice suisse reprochant un paiement déloyal de 2 millions de francs suisses, soit 1,8 millions d'euros, à Michel Platini qui se défend en arguant que la somme reçue en 2011 représentait le paiement de travaux effectués une dizaine d'années plus tôt en qualité de conseiller de M. Blatter. Pas mal payés les conseils même avisés (avisés comme nul n'en doute). 10 ans plus tôt, et près de 2 millions d'euros, voilà qui mérite des points de « suspension »...
Mais pas que.
Ensuite, on voit le Premier ministre français soutenir Platini, lequel avait confirmé avoir rencontré Valls à l'occasion de son déplacement controversé à Berlin pour la finale de la Ligue des Champions. Je n'affirmerai pas bien sûr qu'on peut voir là un échange de bons procédés. Passons, il pouvait être utile en effet que Valls rencontrât Platini. On ne parle plus trop de cette polémique à l'heure actuelle.
Cependant, un membre du gouvernement a également soutenu Platini : Il s'agit de Thierry Braillard, oui Braillard, secrétaire d’État aux Sports, qui aurait déclaré sur RMC que l'ancien Vert (de St-Etienne) sera le plus à même de rénover cette institution (la Fifa) pour qu'on ne parle plus de fric mais de foot...
Pour qu'on ne parle plus de fric dans le foot ? Et c'est quoi, deux millions de francs suisses : des billets de Monopoly ? Pour moi, c'est plutôt mille fois le salaire mensuel d'un ouvrier qualifié, du moins dans notre bel Hexagone où l'on ne renifle nulle odeur d'argent !
