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Photo : Le bourg de St-Léger-sous-Beuvray
Le mont Beuvray, à 821 m d'altitude est l'un des points culminants du Morvan, juste en dessous du mont Hulin, 901 m, à la limite de la Nièvre et de la Saône-et-Loire.
Si j'aime à le grimper une fois par an, je pense que pour les cyclistes du coin il représente une difficulté majeure, à l'instar du signal d'Uchon car à partir du musée archéologique, la rampe sommitale, plus de 10% sur 2 km, est agrémentée de raidillons particulièrement relevés. Contrairement au sommet du mont Haut Folin, dont le faîte est totalement boisé, le mont Beuvray, site de l'ancienne citée celte (éduenne) de Bibracte, offre un superbe point de vue aménagé grâce au maintien d'un « chaume » sur l'ample vallée de l'Arroux et les collines du versant opposé.
En ce lieu, c'est une bonne idée d'avoir installé une signalétique, un panneau d'interprétation du paysage qui évoque l'évolution du monde rural au fil des siècles. Cependant, alors que la chapelle, le monument commémoratif, et le calvaire sont en pierre, que les bancs destinés aux passants sont d'arbres bruts, pourquoi la plateforme recevant les informations est-elle faite de métal blanc brillant au soleil alors que dans le secteur, ni les planches, ni les troncs d'arbres ne manquent : la réalisation, plus discrète, se serait mieux intégrée, alors que celle-ci est quasiment une verrue !
J'ajouterai que la vue des paysages traversés, même en altitude, m'a fait prendre conscience de la sécheresse nuisant aux éleveurs de bovins dont les exploitations sont déjà touchées par les bas cours de la viande.
Si F. Mitterrand gravissait tous les ans la roche de Solutré, c'est au mont Beuvray qu'il souhaitait être inhumé, vœu qui ne fut pas exaucé.
A St-Léger-sous-Beuvray les randonneurs trouvent les commerces utiles pour s'approvisionner