/image%2F0814297%2F20181114%2Fob_b9cb29_diego-rivera-jpgrrrrrrrrrrr.jpg)
Tour de France : quand les Français gagnent - Comme évoqué précédemment à propos de la côte d'Uchon et des "forçats de la route", pour apprécier le Tour de France en direct l'après-midi, rien de tel que d'avoir encore dans les jambes les souvenirs d'une bonne sortie cycliste matutinale.
Après donc la grimpée de la Croix de la Libération dont le panorama révèle tout Autun, puis celle de Brisecou qui permet de récupérer en moulinant, j'ai pris grand plaisir à suivre par écran interposé l'étape conduisant les professionnels à Saint-Jean-de-Maurienne. Grimpées titanesques dans les marches de géant que sont les Alpes, descentes vertigineuses bordées de ravins, quels virtuoses du guidon!, appréhension des chutes qui font des dégâts dans le peloton, visages marqués par l'effort, foules exubérantes comptant quelques imbéciles mettant les coureurs en danger, suspense quand le ou les échappés risquent d'être rattrapés par le peloton dont le leader pratique surtout la stratégie, la course est sans cesse passionnante d'autant plus que dans les temps morts éventuels, les caméras révèlent de magnifiques paysages qui mériteraient parfois des commentaires plus complets.
Mais la cerise sur le gâteau, soyons chauvins, c'est quand les Français gagnent. Alors quand je vois le jeune Romain Bardet l'emporter devant Pierre Rolland, avec une fantastique opiniâtreté, au terme d'une palpitante échappée, c'est vraiment que du bonheur, je ne boude pas mon plaisir, et ça me servira de dopage pour ma prochaine sortie sur ma petite reine...
