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Pourquoi revenir encore, aujourd'hui, sur la reconnaissance du génocide arménien ? Tout simplement à cause de l'actualité, même s'il n'y a pas forcément de lien entre le 100e anniversaire du massacre des Arméniens par les Turcs et les faits relatés ce jour par le Journal de Saône et Loire. Toujours est-il que dans la nuit de samedi à dimanche, deux tristes sires ont essayé d'incendier la mosquée turque qui à Mâcon est gérée par l'Association culturelle turque. Vers 4 heures du matin, à deux reprises et à vingt minutes d'intervalle comme le montrent les images prises par les caméras de surveillance, deux porteurs de papier et de bidons d'essence ont tenté de détruire ainsi le lieu de culte qui heureusement n'a pas subi trop de dommages lors de cette attaque manifestement préméditée. Bien sûr, on ne sait pas, pour l'instant, si cet acte terroriste est lié à l' anti-islamisme aujourd'hui banalisé ou au génocide arménien, et de toutes manières il est inenvisageable de mettre en cause, de quelque manière que ce soit, la paisible communauté arménienne, mais ces faits déplorables prouvent la pertinence et la justesse du message d'amour adressé aux Turcs par la fille de victimes du génocide arménien, grand témoin évoqué précédemment.
La tentative d'incendie est sans doute un geste imbécile, mais il n'empêche que selon le droit français, l'incendie volontaire, surtout en bande organisée, ce peut être le cas, est jugée en cour d'assises, et que les peines encourues, selon que des victimes soient à déplorer ou non, vont de dix ans de prison à la réclusion à perpétuité. C'est ce qui pend au nez des deux incendiaires quand ils seront arrêtés avec l'aide des images qui ont été enregistrées.
A propos de la tentative d'incendie de Mâcon, je lis dans le journal que la surveillance de la mosquée a été renforcée. J'aurais tendance à penser, et à déplorer, qu'auparavant elle était quasi inexistante, à part des caméras dont les images ne devaient pas être observées en temps réel par un vigile, ce qui aurait rendu impossible la seconde tentative.
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Dans le même journal, je lis à propos du plan Vigipirate en cours que « les troupes sont fatiguées ». On peut le comprendre, mais attention, messieurs (et dames) qui nous gouvernent, il ne faut pas relâcher l'attention un trimestre après le drame de Charlie Hebdo : nous sommes EN GUERRE contre des forces du mal toujours mieux organisées et toujours plus redoutables, et qui sur certains fronts, gagnent du terrain ! Alors...