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Fascinante Ciudad (ville) de Mexico que je ne me lasse jamais d'arpenter. Parce que malgré le contraste du luxe et la misère qui s'y côtoient en permanence, l'immense cité – oui, l'immensité - parvient toujours à sourire.
De la colonia Escandón, non loin du Wold Trade Center (WYC) situé dans un univers de haut standing, le quartier s'étant énormément développé en quelques années, j'ai d'abord pris la direction du quartier populaire de TACUBAYA, dont la fréquentation n'est pas toujours conseillée, mais en ce Samedi-Saint, au petit matin, le vaste marché et ses alentours dormaient encore, presque toutes les boutiques étaient fermées et seuls commençaient à s'animer les petits restaurants de rue car les Mexicains ressentent très tôt de la fringale et sont prêts à ingurgiter des plats roboratifs dès l'aube. Après avoir apprécié le charme de la rue José Marti, bien ombragée, et accueillante, j'ai pris toujours à pied la direction du Centre historique.
DIX-HUIT KIMOMETRES DE MARCHE URBAINE
En tout dans la journée quelque dix-huit kilomètres mesurés sur Google earth, assez éreintants car marcher dans une grande ville demande plus d'efforts qu'une randonnée campagnarde, ne serait-ce que par la difficulté de traverser des centaines de carrefours et de monter et descendre de centaines de trottoirs. Heureusement que les ardeurs du soleil sont presque toujours tempérées par les ombrages de presque toutes les rues et boulevards, plantations qui donne à la capitale un air vivant et convivial. Et les bienfaits de la chlorophylle...
Partant de la rue Marti, homme politique et poète cubain, j'ai donc traversé la fameuse avenue INSURGENTES, qu'on dit, avec ses 28 km, la plus longue du monde. Très large et ombragée, elle connaît souvent un trafic important, représente une artère vitale pour l'agglomération, et est parcourue par le bien commode Metrobús qui permet d'aller de l'Université autonome de Mexico, au sud, jusqu'aux basiliques de la Guadalupe, au Nord.
Retrouvant ensuite le petit passage piétonnier de la rue Nogales, j'ai pu admirer une belle maison classée par l'Institut national des Beaux-Arts car cette villa du début du 20e siècle est représentative de l'ART NOUVEAU(en français sur le panneau d'information). Atteignant la rue Bajio, j'ai retrouvé le plaisir de la flânerie dans cette artère assez calme très vivante avec ses petites boutiques, son marché et ses restaurants en plein air. Parallèle au viaduc Miguel Aleman, la rue Bajio conduit directement au cimetière dit PANTEON FRANCES de la Piedad dont nombre d'épitaphes sont gravées dans la langue de Molière.
LIEU DE MÉMOIRE
Ce lieu de mémoire, magnifiquement ombragé, recèle de nombreux tombeaux ornés de belles statues, et de chapelles sculptées, agrémentées de fenêtres en verre gravé, sur des motifs généralement religieux. Les photos ne sont pas autorisées dans la nécropole, ce qui limite les illustrations dans le cadre de cet article, mais en continuant la balade, j'allais avoir de quoi faire chauffer mon appareil numérique !
TRI SELECTIF
Dans la rue Bajio, j'ai assisté à une scène courante dans les rues de Mexico : celle du travail des éboueurs qui en cours de ramassage, prennent le temps de réaliser le tri sélectif des déchets qu'ils viennent de collecter. Et ce travail peu ragoûtant a toujours l'air de s'accomplir dans la bonne humeur. Mais on peut se demander s'il ne serait pas plus efficace de réaliser le tri à la source...
(à suivre )
