Je comptais aujourd'hui rédiger et publier un article sur les étangs de la montagne d'Autun admirés ce matin lors de ma balade quotidienne et puis le Journal de Saône et Loire m'a apporté une information trop jubilatoire pour que je la laisser passer. En effet on donne généralement aux prélats de l'église catholique une image de personnages d'un âge certain, respectables, plein d'onction forcément ecclésiastique et de dignité, et pas celle d'un sportif en culottes courtes.
Je savais déjà que l'évêque d'Autun aimait bien se balader à vélo, mais voilà que j'apprends par le JSL qu'il va participer à une course cycliste de niveau national, et pas n'importe laquelle puisqu'il s'agit des championnats de France du clergé. Monseigneur Benoît Rivière va donc enfourcher son vélo de course,équipé de pédales automatiques et d'un guidon de course et il va même avoir pour partenaire et équipière sœur Marie-Pierre. L'évêque considère que ce challenge sportif démontre que les membres du clergé sont des hommes tout à fait ordinaires, et je ne peux que souhaiter une belle course à cet admirateur de Poulidor qui est aussi un adepte de la course à pied puisqu'à la corrida pédestre d'Autun, il a parcouru 9,6 km en 49 minutes ce qui fait presque du 12 km/h de moyenne. C'est joli pour un prélat âgé de 60 ans qui avoue être à son âge plus rouleur de plat que grimpeur. Comme il est mon cadet, je le défierai bien dans la montée de la Croix du la Libération, objectif pieux dans lequel je pourrais peut-être lui prendre quelques secondes, ce qui serait un comble!
Et pour conclure, un petit reproche à mes confrères du JSL qui ont publié une photo montrant l'évêque enfourchant son vélo de course en strict costume de clergyman ! J'aurais bien voulu voir les mollets, rasés ou non, de monseigneur en cuissards...
Et pour conclure un voeu : je ferai mes pâques l'an prochain si le pape François, un beau jour, prend la roue du prélat éduen !
PS : la compétition a lieu ce jeudi et vendredi en Eure et Loir