Retour à la Croix de la Libération. Ceux qui me connaissent s'en doutent, j'avais hâte de monter à nouveau à ce monument, site de mémoire qui domine Autun de quelque 300 mètres, trois cents mètres à parcourir dans une forêt superbe à laquelle je me suis attaché. Pourquoi ?
Sans doute parce que la première montagne que j'aie découverte dans ma jeunesse était le massif vosgien, faible altitude mais beau milieu naturel sauvage, et que la montagne d'Autun m'y fait souvent penser, avec ses sombres frondaisons, ses fougères de zones humides, ses mousses, ses ruisseaux, et petites cascades.
De surcroît ce matin, il pleuvait. Si peu au départ que je ne me suis pas laissé dissuader d'enfourcher le vélo tout chemin. Et puis dans l'effort de la montée, je ne me suis pas rendu compte que les gouttes grossissaient et que l'averse allait me détremper tout à fait. Au retour j'étais bon à tordre (du moins mes vêtements) mais j'avais retrouvé cette montagne Saint-Sébastien qui à 609 mètres d'altitude, offre une vue magnifique et complète sur la ville deux fois millénaire évoquant les vieux Romains...