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ICI (au Mexique) comme ailleurs, se posent des problèmes récurrents concernant la LIBERTÉ D'EXPRESSION. Mais ici, comme pas forcément ailleurs, un monument est consacré, à Cuernavaca, à cette liberté d'expression, plus ou moins, mais presque toujours menacée à travers le Monde, sauf dans quelques pays du nord, du Canada à la Scandinavie, ou du sud comme la Namibie et la Nouvelle-Zélande.
En France, selon Reporters sans frontières, la situation n'est pas parfaite. Aux USA et dans le midi de l'Europe non plus... Elle est catastrophique en Asie, de l'Arabie saoudite à l'Iran et à la Chine...
Ce monument à la liberté d'expression, situé avenue Teopanzolco à Cuernavaca n'est pas très spectaculaire, mais il est riche de sens. Sa forme de mur ondulant évoque les rouleaux du papier qui vont passer dans les rotatives du journal, et les niches symbolisent les autres médias que sont la radio, la télévision et l'internet. Vrai mémorial, le monument porte la liste des noms des journalistes et chargés de communication disparus depuis le 19e siècle en l'état de Morelos.
Et surtout des plaques gravées évoquent la Constitution mexicaine laquelle déclare INVIOLABLE la liberté d'expression, et souligne que NULLE LOI OU AUTORITE NE PEUT ETABLIR DE CENSURE. Certes, en la matière, ici et ailleurs, le problème est patent et le classement de Reporters sans frontières est loin d'être favorable au Mexique où bien des journalistes ont été victimes de leur devoir, mais je crois qu'il est quand même précieux de savoir qu'AU MOINS LA LOI, ici, protège les journalistes et qu'en matière de liberté d'expression ils peuvent avoir recours à la Constitution et donc à la Justice.
Il en est de même, d'ailleurs (j'écris cela à titre d'exemple) pour les droits des femmes ou pour la liberté d'opinion et de religion qui ne sont pas respectés dans tous les pays de la planète, mais où il est, au moins, au minimum, INDISPENSABLE DE POUVOIR RECOURIR A LA LOI en cas d'atteinte aux libertés fondamentales. Il est d'obscures contrées, hélas, où les victimes n'ont que le droit de se taire, et n'ont accès à aucun recours légal, ce qui est toujours dramatique.
J'ajouterai, pour ce qui est du MONUMENT DE Cuernavaca, qu'il est placé sous la double protection de la municipalité et de l'association des journalistes et communicants de l'état de Morelos. Je n'ai jamais rencontré les membres de cette association, mais je pense qu'a priori son existence est une bonne chose, comme l'est l'association des journalistes professionnels du Pas-de-Calais à laquelle, de cœur, j'appartiens toujours, malgré l'éloignement géographique et pour lesquels j'ai une pensée amicale...
Le monument, avenue Teopanzolco à Cuernavaca
Le monument affiche des droits bien mal respectés à travers le Monde