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-------J'ajoute deux nouvelles images à mon article de ce matin, après avoir photographié le site du Popo sous la lumière du Levant. Ciel magnifique, mais le Popo semblait entièrement dissimulé par les nuages. Erreur, en observant bien le cliché, on distingue parfaitement le sommet secondaire, ancien volcan paraissant comme greffé sur le premier, dit Ventorrillo, qui se trouve un peu plus bas que le sommet à moins de 5000 mètres d'altitude et apparaît dans une trouée-------
Encore une photo du Popocatepetl, me direz vous. J'avoue retomber ici dans mon addiction favorite pour la montagne mythique mais cette fois j'ai une bonne raison à cela : la lumière exceptionnelle qui la baignait hier soir, juste avant l'orage. Une perturbation de grande violence dont les trombes d'eau se sont infiltrées jusque dans les chambres, l'écoulement de la terrasse supérieure s'étant révélé insuffisant. Mais avant de tordre la serpilière j'ai empoigné l'appareil photo, et réalisé ce cliché inhabituel, avec pour satisfaction subsidiaire le constat que le balcon constitue un toit ayant parfaitement bien protégé le nid où Madame Roselin couve ses œufs !
Mais revenons au fameux volcan qui d'habitude s'observe mieux le matin qu'en fin de journée. Là, sa splendeur était bien mise en valeur par les rayons du couchant et tandis que le soleil dorait les maisons du premier plan, le cratère crachait des torrents de fumée noire (grosse activité donc) vers les nuages qui par mimétisme en adoptaient la couleur tandis que certaines nuées, prenant feu, donnaient l'impression d'une coulée de lave incandescente. Dans l'observation du Popocatepetl, il y a toujours une part d'interprétation. Bien que sa beauté naturelle suffise, elle contribue aussi à faire rêver...
Prochaine article : une exposition de portraits assez exceptionnelle à la Casa de Francia
Cliquez pour agrandir l'image. Le Popo dans la lumière du soir.
Le Popo presque invisible à l'aube