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Au Museo de la ciudad de Cuernavaca, derrière la cathédrale, il est toujours précieux de revenir, soit à l'occasion d'une nouvelle exposition, soit pour détailler ce qui a déjà été entrevu, et notamment ce vaste mural, en plusieurs plans, évoquant les mythes et légendes, qui nous fait faire connaissance avec les dieux descendus du ciel qui initièrent le premier mariage humain et qui au Mexique, malgré le christianisme, n'ont jamais tout à fait perdu leur audience !
Ainsi rencontre-t-on les divinités de la terre et de la fécondité, le fameux serpent à plumes symbole de fertilité, le dieux du printemps et de la végétation, celui la pluie sans laquelle l'aridité régnerait, autant de symboles souvent axés sur la vie végétale et sa manne nourricière. Mais on y rencontre aussi le dieu du Nord et de l'obscurité, entité noire qui est l'ennemie du brillant serpent à plumes. Et encore le dieu de la guerre, couleur azur, et l'archer céleste que met en évidence Roguez, artiste dont je publie le commentaire (puisqu'il l'autorise si les fins sont non lucratives) accompagnant ces œuvres remarquables qui peuplent l'escalier permettant de passer du premier au second niveau de l'élégant bâtiment colonial abritant le musée. Roguez qui est aussi l'auteur de l'immense peinture murale décorant la bibliothèque au cœur du Parc Alameda de la Solidarité à Cuernavaca, déjà évoquée dans ce petit journal.
Je l'ai écrit un jour, nous n'en avons jamais fini, ici, avec les muralistes. Et c'est heureux !
PS : Je ne me suis pas risqué à traduire car craignant de le trahir, le texte de Roguez, pseudonyme de Roberto Rodriguez Navarro, pensant que chacun, à sa manière, saura en tirer la quintessence, même en ne connaissant que peu de la langue espagnole. Il se trouve en bas des photos