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A fouiner sur le net, autour des sujets d'actualité, on fait parfois des trouvailles. C'est ainsi que j'ai découvert qu'ils sont quand même fortiches, au Journal de Saône-et-Loire, pour avoir révélé le moyen d'élargir, au monde musulman, l’œcuménisme propre aux églises chrétiennes, ce qui serait une bonne chose pour la paix, après les événements dramatiques que l'on sait.
Ils sont d'autant plus forts qu'ils ont agi par anticipation, dans un article paru en juin dernier dans les pages locales d'Autun, en évoquant la célébration de messes en la mosquée de cette ville, ou du moins dans les locaux en tenant lieu.
Certes, l'idée d'établir des lieux de culte de l'islam dans d'anciennes églises - voir document - fait son chemin, car nombre de paroisses catholiques manquent de prêtres, et aussi de fidèles, ce qui conduit parfois à la désaffectation des sanctuaires, mais à ma connaissance, la réciproque n'est pas d'actualité.
Cependant, en novembre dernier, le pape François s'était recueilli et avait prié à la Mosquée bleue d’Istanbul, en compagnie du Grand Mufti de la ville du Bosphore.
Après tout, pourquoi ne se tournerait-on pas vers La Mecque à partir de la cathédrale d'Autun comme on célébrerait l'eucharistie à la grande mosquée de Paris ?
Rêve pieux d'un fraternité accrue, mais qui dans ce cas précis restera en son état onirique, car la messe à la mosquée, ce devait n'être qu'un gros lapsus journalistique, lapsus linguae ou plutôt calami, qu'importe, mais à en perdre...son latin.