Dans ce monde troublé où, parfois, nous avons besoin de nous rafraîchir le regard, le Popocatepetl, de sa hauteur, reste imperturbable. Il fume sagement sa pipe, un peu trop, je crois, en ce moment. C'est pourquoi j'aime le contempler, avant le lever du jour, quand l'air mexicain a conservé sa transparence de la nuit, une limpidité qui, en 2015, nous est vitale...
Généralement, c'est avant l'apparition du Soleil, et jusqu'au premier rayon de l'astre, incendiant l'horizon, que j'aime l'observer.
Mais ce matin, j'ai attendu un peu plus longtemps, la lumière commençait à entourer, de manière ouatée, sa silhouette en contre-jour quelques instants avant. Moment magique et éphémère que je vous offre aujourd'hui.