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Après tant d'articles publiés cette semaine, je fais une relative pause dominicale, prenant le temps de souffler, le temps d'un certain soulagement, même si je sais bien que le Monde n'en a pas fini avec la barbarie.
Une pause pour prendre le loisir de regarder le Popocatepetl au lever du Soleil. Je sais bien que mes fidèles lecteurs vont m'objecter que je n'arrête pas de tirer le portrait de Don Goyo comme on dit ici, mais n'en m'en lassant pas, j'espère que je ne serai pas le seul à admirer, une dernière fois avant la prochaine, le volcan sublime qui ne m'offre jamais la même image. Certes sa silhouette particulière ne change pas, mais les photos montrant les fantaisies de la lumière, jour après jour, varient par des cadrages différents, par des zooms, par des différences de premier plan. J'ai choisi ici une dimension panoramique qui accentue l'effet de calme, le regard se promène tranquillement, la montagne fait aussi une pause. Tout à l'heure j'irai sur la terrasse regarder si ce matin, cela vaut le coup de fourbir l'appareil photo, une arme bien pacifique, mais je préfère me contenter de celle-là, comparable à la plume et au crayon des Charlie...
Prétexte pour publier une citation de Voltaire qui en ces temps troublés incite à la réflexion bien qu'il faille l'adapter à l'actualité présente et sans doute, aujourd'hui, remplacer le mot christianisme par d'autres termes, comme la folie, le fanatisme religieux par exemple : « Le christianisme fourbit les épées qui couvrirent nos campagnes de cadavres ».
A méditer alors que tout doucement, le fier guerrier de la mythologie aztèque va s'estomper dans la brume de chaleur !
Le volcan le 10 janvier
Je le suis toujours...