Si j'ai publié, aujourd'hui, les photos de cette chronique avant le texte qui les accompagne, c'est pour ménager l'effet de surprise. Aurai-je quitté le Mexique pour une contrée autre que celle des cactus et des sombreros ? Ces cascades, ces eaux vives omniprésentes couleraient-elles loin des tropiques ? Eh bien non ! Nous sommes toujours à Cuernavaca, ville méridionale de l'état de Morelos, dont le secrétariat chargé du développement durable veille au rayonnement d'un lieu d'accueil important pour les personnes s'intéressant à l'environnement, le Parc écologique de la barranca (ravin) Chapultepec* (mot qui évoque les sauterelles).
Ce jardin naturel, établi au fond d'une vallée profonde, est parcouru par les eaux vives dévalant directement de la montagne, de sources situées à près de 2000 mètres plus haut. Torrents écumants, cascades, étangs assagis, toute cette onde fraîche baigne une végétation exubérante dont en période de canicule les nombreux visiteurs, souvent en famille, apprécient les ombrages (plusieurs fois centenaires) tout en s'initiant en divers ateliers à la pratique écologique.
Du reste l'un des premiers thèmes évoqués ici est celui de la préservation de la ressource en "agua", qui pose problème au Mexique : De petits panneaux invitent, par exemple, à ne pas gaspiller le précieux liquide pour décongeler les aliments alors qu'il est si simple de les mettre 24 heures à l'avance à la température ambiante.
Mais le parc écologique prodigue bien d'autres informations qui constituent une récente thématique, car chaque année, il y a des nouveautés à découvrir au cœur de la cité de l'éternel printemps.
(à suivre)
* A ne pas confondre avec le fameux Bosque de Chapultepec, forêt urbaine de la capitale Mexico.