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Panne dans la glorieta (suite) : la faute à la courroie de distribution

Là je vais faire frémir ceux qui s'y connaissent un peu en mécanique, ceux qui aiment leur automobile. Cœurs sensibles s'abstenir donc. Je vous avais raconté précédemment comment j'étais tombé en panne à Cuernavaca en plein rond-point pentu et embouteillé, comment j'avais bénéficié de la solidarité mexicaine, comment j'avais pu confier Titine à mon petit garage de quartier qui m'avait recommandé de passer le lendemain, histoire d'évoquer son diagnostic.

Comme je n'avais pas pu redémarrer la voiture dans la glorieta, je pensais à un problème de bougies, de bobine ou de saleté dans le carburateur, mais n'étant pas médecin automobile, mon pronostic était resté imprécis. Cependant, quand je revins voir le garagiste, il eut des mots impitoyables : plongeant le nez dans le moteur, il en ressortit un bout de caoutchouc effiloché : rupture de la courroie de distribution. La tuile fatale.

Je ne connais pas grand chose dans ce domaine, mais je sais que cette courroie crantée doit être changée avant qu'elle ne se fragilise, sinon, le moteur, ses soupapes et ses pistons risquent d'être détruits en cas de casse. La catastrophe...

Le garagiste m'évoque donc ce péril, me demande deux cents pesos pour acheter la pièce défectueuse qui permettra de faire tourner le moteur à nouveau et de voir s'il y a des dégâts. Eh oui, au Mexique, on paie la pièce d'avance pour permettre à l'artisan garagiste d'aller l'acheter... Je donne les sous, et il me propose un rendez-vous le lundi matin.

A mon arrivée ce matin, je n'en mène pas large, mais grand sourire de la part de l'aimable mécano annonçant qu' il n'y a aucun dommage, c'est quasi miraculeux, qu'il reste à faire quelque réglages, et à remettre en place les vitres latérales qui ne s'ouvraient plus bien. La voiture sera prête l'après-midi et quand je viens la récupérer, il n'y a plus qu'à mettre le contact, ça tourne, les différents niveaux sont faits et les ventanillas - vitres - ont retrouvé leur mobilité, c'est précieux de pouvoir aérer par la chaleur actuelle...

La facture de 650 pesos, soit à peine 40 euros, ne m'a pas paru excessive, bonne humeur de l'artisan en prime. C'est comme ça dans ce pays où, dans les quartiers, on travaille encore à l'ancienne, mais avec compétence. On est loin des grosses succursales de grandes marques qui matraquent parfois le consommateur.

Muchas gracias señor mecánico !

Le nez là-dedans, généralement, c'est pas ma tasse de thé, je préfère encore le cambouis vélocipédique.

Le nez là-dedans, généralement, c'est pas ma tasse de thé, je préfère encore le cambouis vélocipédique.

Tag(s) : #Pratique, #Vie quotidienne
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