Instantané : le Popocatepetl

Je ne résiste pas au plaisir de publier, dans l'instant, sans faire de littérature, cinq minutes après la prise de vue de ma terrasse, cette photo de l'aube sur le Popocatepetl, volcan qui est le second sommet mexicain. Une image d'autant plus précieuse que cette lumière magnifique a été particulièrement fugace, puisque, entre la première et la seconde photo, à peine six minutes se sont écoulées. C'est la magie quotidienne de la montagne mythique. On remarquera aujourd'hui le panache du Popo qui se remet donc à fumer.

A noter que ces photos n'ont été ni recadrées, ni retouchées.

Pour mieux apprécier les photos, faire un clic dessus.

Comments

[Stef]

Magnifique et fugace, ça oui ! Enfin, fugace, plus maintenant puisque tu as piégé l'éternité dans tes photos.

[DA]

Joli compliment, mais les photos même numériques se conververont moins longtemps que l'activité volcanique

[Jean-claude]

C'est ma maladresse et le PC ancien donc lent qui expliquent le double envoi et non mon insistance. Avec l'Ipad c'est plus facile mais il se bloque facilement pendant l'écriture du commentaire. Aléas de la tecnique.

[DA]

Grand merci Jean-Claude pour ce témoignage en double exemplaire ce qui n'est pas un problème, pas plus que celui des accents circonflexes. C'est vrai qu'écrire sur un clavier hispanique n'est pas facile, c'est pourquoi, écrivant beaucoup, j'emporte toujours mon clavier français azerty. Ton témoignage est si intéressant que je vais le faire remonter dans le blog avec une autre photo, et j'espère bien que nous aurons l'occasion de reparler plus en détail de Don Goyo. en toute amitié

[Jean-claude]

En marchant la montée, par la voie la plus rapide, dure environ 7h avec des crampons pour la partie finale enneigée. Départ à 5h de 3500m. La descente est , beaucoup plus rapide, en 2h avec un piolet pour se freiner sur la neige et implique de courir, mais oui, sur les talons dans la partie sablonneuse qui etait gelée le matin mais a degelé entre temps sans etre une plage, J'avais moins de 40 ans, entrainé au jogging à Mexico mais pas à la montagne. Un alpiniste aurait surement pu monter plus vite.
Hors technique, la vue était superbe du haut. Avec dans l'immensité de la vue, l'Anahuac ou vallée de Mexico détectable dans la brume grace au ciel rouge de la pollution plus forte à l'époque qu'aujourd'hui. Mais le reste avec la présence, toute proche, de la femme couchée était magnifique et grandiose. A l'intérieur, la chaleur sortante avec des fumerolles coupait immédiatement la partie neigeuse comme une congère.Le chemin autour, relativement plat, dans la neige tassée par les grimpeurs, permettait de faire un bout de chemin, peut-etre le tour pour les plus rapides. Mais pour moi et mes amis mexicains plus aguerris dont ce n'était pas leur première montée, il a fallu redescendre après une 1/2h pour éviter les orages fréquents l'après-midi, comme dans toute montagne. Et tout c'est bien passé mais sans etre très diffificile ce n´était pas non plus de la randonnée pédestre.

Désolé pour les accents circonflexes mais "le gorrito" est inconnu sur mon clavier hispanique et meme pour les autres c'est laborieux !

[Jean-claude]

En marchant la montée, par la voie la plus rapide, dure environ 7h avec des crampons pour la partie finale enneigée. Départ à 5h de 3500m. La descente est , beaucoup plus rapide, en 2h avec un piolet pour se freiner sur la neige et implique de courir, mais oui, sur les talons dans la partie sablonneuse qui etait gelée le matin mais a degelé entre temps sans etre une plage, J'avais moins de 40 ans, entrainé au jogging à Mexico mais pas à la montagne. Un alpiniste aurait surement pu monter plus vite.
Hors technique, la vue était superbe du haut. Avec dans l'immensité de la vue, l'Anahuac ou vallée de Mexico détectable dans la brume grace au ciel rouge de la pollution plus forte à l'époque qu'aujourd'hui. Mais le reste avec la présence, toute proche, de la femme couchée était magnifique et grandiose. A l'intérieur, la chaleur sortante avec des fumerolles coupait immédiatement la partie neigeuse comme une congère.Le chemin autour, relativement plat, dans la neige tassée par les grimpeurs, permettait de faire un bout de chemin, peut-etre le tour pour les plus rapides. Mais pour moi et mes amis mexicains plus aguerris dont ce n'était pas leur première montée, il a fallu redescendre après une 1/2h pour éviter les orages fréquents l'après-midi, comme dans toute montagne. Et tout c'est bien passé mais sans etre très diffificile ce n´était pas non plus de la randonnée pédestre.

Désolé pour les accents circonflexes mais "le gorrito" est inconnu sur mon clavier hispanique et meme pour les autres c'est laborieux !

[olive]

Cà donne envie de monter là haut......en courant bien sur !!

[DA]

Même en marchant, ce serait déjà pas mal. J'ai l'espoir de rencontrer une personne qui a gravi le Popo, à une époque à laquelle c'était encore possible. Aujourd'hui c'est interdit, par mesure de sécurité, à cause de l'activité permanente du volcan. S'il s'endormait, on pourrait grimper jusqu'au sommet, à plus de 5400 mètres, mais Don Goyo perdrait son... panache.