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Pour des raisons de sécurité, car il est en activité, l'accès au volcan Popocatepetl n'est pas autorisé alors que la montagne voisine, Iztaccíhuatl, dite Femme blanche ou Femme couchée, est accessible.
L'un de mes fidèles commentateurs, l'ami Jean-Claude, a évoqué hier sa propre ascension du Popo il y a une trentaine d'années, quand son accès était libre.
Je mets aujourd'hui en évidence son témoignage, espérant, un jour prochain, donner grâce à lui davantage de détails sur cette captivante ascension.
"En marchant, la montée, par la voie la plus rapide, dure environ 7h avec des crampons pour la partie finale enneigée.
Départ à 5h de 3500m. La descente est beaucoup plus rapide : en 2h avec un piolet pour se freiner sur la neige ; elle implique de courir, mais oui, sur les talons dans la partie sablonneuse qui était gelée le matin mais a dégelé entre temps sans être une plage. J'avais moins de 40 ans, étais entraîné au jogging à Mexico mais pas à la montagne. Un alpiniste aurait sûrement pu monter plus vite.
Hors technique, la vue était superbe du haut. Avec dans l'immensité de la vue, l'Anahuac - nom nahuatl - ou vallée de Mexico détectable dans la brume grâce au ciel rouge de la pollution plus forte à l'époque qu'aujourd'hui. Mais le reste, avec la présence, toute proche, de la femme couchée était magnifique et grandiose. A l'intérieur, la chaleur sortante avec des fumerolles coupait immédiatement la partie neigeuse comme une congère. Le chemin autour, relativement plat, dans la neige tassée par les grimpeurs, permettait de faire un bout de chemin, peut-être le tour pour les plus rapides. Mais pour moi et mes amis mexicains plus aguerris dont ce n'était pas leur première montée, il a fallu redescendre après une 1/2h pour éviter les orages fréquents l'après-midi, comme dans toute montagne.
Et tout s'est bien passé, mais sans être très difficile ce n'était pas non plus de la randonnée pédestre."
NB : J'ai plaisir à noter la diminution de la pollution dans la Capitale depuis une trentaine d'années. De gros efforts ont été accomplis, et on ne peut que souhaiter que cette amélioration continue, bien que l'augmentation du trafic auto ait de quoi inquiéter. D.A.
