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Pour beaucoup, un voyage en avion, en long courrier, peut s'apparenter à un « parcours du combattant » qui se termine par la satisfaction d'avoir gagné, d'un coup d'aile, une destination lointaine, finalement dans de bonnes conditions.
UN LONG CHEMINEMENT
Cependant, à moins de disposer d'un billet de première classe facilitant bien les choses, il faut d'abord trimbaler ses valises depuis le parking, s'orienter dans un aéroport tentaculaire style Charles-de-Gaulle, se faire bousculer, faire la queue pour enregistrer ses bagages, s'angoisser devant les panneaux d'affichage, prendre une nouvelle file d'attente pour passer le contrôle de police où il faut retirer sa ceinture et sa veste tout en sortant son ordinateur de la sacoche et en extrayant la boîte de foie gras interdite... prendre ou non le petit train pour gagner la zone d'embarquement, se farcir des trottoirs roulants et escalators qui peuvent stresser certaines personnes...et après l'atterrissage se taper successivement encore des couloirs et des escalators, faire une heure la queue au contrôle de l'immigration, repérer ses bagages sur le carrousel du tapis roulant, les arracher à ce manège, faire la queue au poste de douane, gagner à la loterie – un bouton déclenche un feu vert ou rouge - qui permet de ne pas ouvrir sa valise aux douaniers, s'orienter en terre inconnue pour trouver un taxi ou pire... éventuellement recommencer la procédure avant un nouvel embarquement en correspondance.
Mais généralement tout cela se passe plutôt bien, à condition de disposer d'un minimum de forme physique.
AIE ! UNE ENTORSE !
Alors qu'advient-il quand, quelques jours ou semaines avant le départ, on s'occasionne, entre autres pépins possibles, une entorse rendant difficile, voire impossible le trajet évoqué plus haut ?
Dans ce cas, on verra la vie en bleu, en téléphonant au service Saphir d'Air France, un service qui fonctionne fort bien comme nous l'avons mesuré.
Un accompagnateur, poussant un fauteuil roulant, est mis à la disposition du voyageur à mobilité réduite dès la salle d'enregistrement voire, sur demande, dès le parking souterrain. Aimablement l'agent de la compagnie, poussant le fauteuil, va vous faire passer EN PRIORITE à l'enregistrement et au contrôle de police jusqu'à la salle d'embarquement où une nouvelle prise en charge est prévue pour gagner ensuite l'avion, l'aide du personnel à terre et de bord étant précieuse. L'accompagnant de la personne en fauteuil reste bien sûr en sa compagnie, et se charge des bagages à main.
De surcroît c'est Air France qui alerte l'aéroport de destination, par exemple à Mexico, pour que dès la passerelle, le voyageur soit attendu par un agent fort aimable équipé d'un fauteuil, qui de plus s'efforce de faciliter les formalités comme le remplissage des formulaires de douane et d'obtention du visa. Cet agent pousse le fauteuil jusqu'au parking de l'aéroport, et il remplit sa mission avec beaucoup de sérieux.
COUP DE CHAPEAU
Cerise sur le gâteau, Air France propose gratuitement ce service aux personnes qui en ont besoin, rendant finalement possible un voyage qui autrement ne l'aurait plus été !
Ce qui justifie bien ce coup de chapeau à une compagnie, qui nous venons de le vivre, offre à bord un service personnalisé, même en classe économique.
A noter que pour bénéficier du service Saphir, il est nécessaire de contacter la compagnie au moins 48 h avant le départ, un coup de téléphone suffit. Voir sur le site : http://www.airfrance.fr/
On trouvera des précisions sur le site d'Air France et aussi sur le site flight-report.com.